La période de dépôt des candidatures à la présidentielle et aux postes de gouverneur a pris fin vendredi. La Commission électorale nationale indépendante, faisait état, jeudi dernier, de 23 dossiers retirés et trois dépôts de candidature officielle. Depuis, elle n'a pas encore communiqué, mais l'on peut toutefois compter près d'une dizaine de candidatures dont celle d'Azali Assoumani, candidat à sa propre succession. Du côté de l'opposition, plusieurs figures de premier plan ont également candidaté.

Le Juwa, principal force d'opposition et parti de l'ancien président Ahmed Abdallah Sambi, a choisi il y a moins d'un mois lors de ses primaires, le docteur Salim Issa Abdallah et l'a intégré à une coalition pour ratisser large.

Deux autres poids lourds de l'opposition briguent également la présidence. Il s'agit de Mohamed Douadou, ancien ministre de l'Intérieur d'Azali aujourd'hui passé à l'opposition et Mouigni Baraka Saïd Soilihi ex-gouverneur de Ngazidja, qui depuis 2019 était la principale figure de l'opposition.

L'ex-allié d'Azali lors de son premier mandat au début des années 2000, Aboudou Soef, ministre des Affaires étrangères à l'époque, est aussi dans les starting-blocks. Tout comme l'ancien président de l'Assemblée nationale sous la présidence de Sambi, Hamidou Bourhane. Voilà quelques-uns des principaux candidats officiels.

La Ceni doit, après validation de la Cour suprême, officialiser les candidatures provisoirement retenues, 30 jours avant le début de la campagne prévue le 17 décembre prochain.