Afrique: Guerre Israël/Hamas - Une trêve et la libération d'otages à Gaza

Après plusieurs semaines de guerre, Israël et le mouvement islamiste ont trouvé, le 22 novembre, un premier accord de « trêve humanitaire ». Mais elle ne signifie pas pour autant la fin de la guerre à Gaza.

Le gouvernement israélien a donné son feu vert à un accord visant à obtenir la libération de 50 otages aux mains du Hamas en échange de prisonniers palestiniens et d'une trêve de quatre jours dans la bande de Gaza, premier signe tangible de répit après des semaines de guerre.

L'accord pour libérer des otages est « la bonne décision » à prendre, avait déclaré mardi soir le Premier ministre Benjamin Netanyahu avant le début de la réunion de son cabinet qui a abouti au feu vert. Environ 240 personnes ont été enlevées lors de l'attaque sanglante lancée le 7 octobre contre Israël par le mouvement islamiste, au pouvoir dans la bande de Gaza.

Le Premier ministre israélien a dirigé mardi une réunion devant les membres de son gouvernement au cours de laquelle il a défendu un accord avec le Hamas devant permettre la libération des otages détenus à Gaza depuis octobre.

Le Hamas, dont le chef Ismaïl Haniyeh avait fait état d'avancées dans les pourparlers, a salué un accord de « trêve humanitaire », précisant que les « dispositions de cet accord ont été formulées conformément à la vision de la résistance ». Après les déclarations du gouvernement israélien et du Hamas, le Qatar, émirat du Golfe au centre des pourparlers de trêve, a confirmé un accord pour une « pause humanitaire » dans la bande de Gaza.

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De son côté, le président Français a salué « l'annonce d'un accord pour la libération d'otages ». « Nous oeuvrons sans relâche pour que tous les otages soient libérés. La trêve humanitaire annoncée doit permettre de faire entrer de l'aide et de porter secours à la population de Gaza », a dit Emmanuel Macron.

Les États-Unis s'attendent à ce que « plus de 50 » otages soient libérés par le Hamas à Gaza à la faveur d'un accord de trêve annoncé avec Israël, a indiqué un haut responsable de la Maison Blanche, précisant que trois ressortissantes américaines faisaient partie des otages devant être libérés. Le président américain Joe Biden s'est déclaré « extraordinairement satisfait » par l'accord.

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