Afrique Australe: L'Angola défend les mesures d'atténuation du changement climatique dans la SADC

Luanda — La députée angolaise Luísa Damião a appelé vendredi, à Port Louis, à Maurice, à l'adoption de mesures préventives, telles que l'identification et l'atténuation des risques, et la mise en oeuvre d'actions de réponse immédiate à l'impact du changement climatique, des sécheresses et des inondations des États membres de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC).

Selon la députée angolaise, qui intervenait dans le panel sur « Alimentation et ressources naturelles », dans le cadre de l'ordre du jour de la 54ème Assemblée plénière du Forum Parlementaire de la SADC (FP-SADC), compte tenu de l'augmentation potentielle des risques liés aux ressources en eau, les incendies, l'agriculture, la sécurité alimentaire et autres phénomènes associés, qui menacent la survie des populations, l'engagement de la société civile et des communautés est également nécessaire.

Pour Luísa Damião, les parlements doivent veiller au renforcement de la législation sur la protection de l'environnement, ainsi qu'au suivi et à l'évaluation systématique et rigoureux des mesures approuvées en la matière.

«Le renforcement des actions visant à réduire les risques de catastrophes ne peut pas attendre, les risques sont réels et aucun des États membres ne peut lutter seul. Nous devons nous battre et gagner ensemble. Cela signifie plus d'articulation, plus de dialogue et plus d'échange d'expériences pour faire face au phénomène, de manière conjointe et collaborative», a-t-il affirmé.

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Il a estimé que l'action climatique pour réduire les risques de catastrophes et le relèvement des régions touchées est une tâche qui doit continuer à appeler les États à prendre des engagements plus importants, fondés sur la nécessité «d'agir localement pour des solutions mondiales».

Au niveau de l'État angolais, sous la direction du Président João Lourenço, a-t-elle dit, le pays mène des actions pour lutter contre la sécheresse, avec la matérialisation d'actions structurelles et profondes dans le centre et le sud du pays, se conformant ainsi avec les recommandations pour faire face au phénomène.

« L'État angolais a défini dans son agenda des lignes directrices et des objectifs qui placent les législateurs (parlementaires) dans une position privilégiée pour agir comme véhicules d'interface entre le peuple et les institutions de l'État. Ce positionnement a permis l'engagement de tous les acteurs et secteurs concernés de la société angolaise dans des actions et des tâches en faveur de l'action climatique, de manière préventive, dans une dynamique de solidarité systémique pour les cas où il est nécessaire de faire face aux conséquences du phénomène», a-t-elle souligné.

Elle a ajouté que le Parlement angolais joue un rôle stratégique, profitant de l'opportunité et de la responsabilité que cela implique pour promouvoir l'élaboration d'une législation basée sur une perspective de plus en plus inclusive et intégrationniste.

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