Le cas de Marie Claire NNANA, directrice générale dont le mandat a dépassé la période légale pour diriger une entité étatique, soulève des préoccupations croissantes, en particulier en ce qui concerne sa gestion du Cameroon Tribune, qui suscite des critiques quant à son fonctionnement désormais comparé à celui d'une épicerie.
Une situation problématique persiste au sein du Cameroon Tribune, mettant en lumière les conditions précaires de plusieurs employés maintenus dans un statut temporaire depuis plus de 10 ans. Bien qu'ils consacrent leur temps et leurs compétences à cette structure, ces travailleurs ne perçoivent aucun salaire. Leur compensation financière se limite à un montant dérisoire de 60 000 Fcfa, laissant transparaître un dysfonctionnement majeur dans la rémunération du personnel.
Pendant que cette situation préoccupante demeure inchangée, Marie Claire NNANA, précédemment confrontée à des accusations de vol de couverts lors des célébrations du 20 mai au Palais présidentiel, poursuit ses activités en recrutant régulièrement de nouveaux employés. Cette initiative de recrutement continue de soulever des interrogations sur les pratiques de gestion et la politique d'embauche au sein du Cameroon Tribune.
Ces développements récents ont amplifié les critiques à l'égard de la direction de Marie Claire NNANA et ont jeté une lumière crue sur les conditions de travail précaires et l'instabilité au sein de l'institution qu'elle dirige.
