Le 25 novembre à Brazzaville, le ministère des Affaires sociales, de la Solidarité et de l'Action humanitaire a payé des fonds pour la prise en charge des veillées mortuaires et des inhumations des trente-et-un morts de la tragique bousculade du stade d'Ornano.

Les familles endeuillées, réconfortées par la ministre Irène Marie-Cécile Mboukou Kimbatsa, au nom du gouvernement, ont perçu des sommes estimées en millions de FCFA. « Le gouvernement ne nous a pas abandonnés. Mais nous souhaitons que d'autres membres de nos familles respectives soient recrutés en remplacement de ceux qui sont morts », ont fait savoir plusieurs familles.

Les obsèques ne se feront pas de façon groupée. Le gouvernement laisse aux familles de décider librement de la date et du lieu d'inhumation en mettant à leur disposition des moyens pour ce faire.

Concernant toujours la prise en charge, il convient de souligner que les cent-cinquante blessés sont suivis dans les formations sanitaires de la capitale, notamment le Centre hospitalier et universitaire (CHU) ; l'Hôpital central des armées Pierre-Mobengo et l'Hôpital de référence de Talangaï. En date du 27 novembre, le nombre de morts est passé à trente-deux car une des victimes qui était en réanimation au CHU a rendu l'âme, selon l'annonce faite par la cellule de crise.

En rappel, la bousculade ayant entraîné des morts et des blessés parmi les candidats au recrutement au sein des Forces armées congolaises s'est produite au stade d'Ornano, dans la nuit du 20 au 21 novembre 2023. La cellule de crise a annoncé, il y a quelques jours, une enquête mixte armée-gendarmerie en plus de l'enquête judiciaire pour tirer au clair la situation.