Dubaï — La ministre de l'Environnement, Ana Paula de Carvalho, a annoncé ce jeudi, à Dubaï, aux Émirats arabes unis (EAU), que l'Angola signerait, lors de la COP 28, l'Accord sur le méthane, qui vise à réduire les émissions de ce gaz de 30 pour cent d'ici 2030.

L'initiative mondiale coordonnée par les Nations Unies (ONU) se consacre à la quantification et à la gestion des émissions de méthane, principalement dans l'industrie pétrolière, en mettant l'accent sur l'atténuation du changement climatique.

Selon la ministre, dans des déclarations à la presse, le méthane rejeté directement dans l'atmosphère est plus puissant que le CO2, mais avec une durée de vie utile plus courte.

Elle a rappelé que l'initiative n'a pas eu lieu lors de la COP 27, à Charm el-Cheikh, en Égypte, parce que le pays ne disposait pas de « conditions confortables à cet effet ».

La gouvernante a dit que l'Angola, avec cette adhésion, parce que des conditions confortables existent déjà, aura une participation améliorée par rapport aux autres, car elle apportera également des initiatives visant à améliorer le climat mondial.

Nous présenterons également, a-t-elle ajouté, des idées pour rendre le monde plus vert, avec des pratiques agricoles plus respectueuses de l'environnement, ainsi que la transition énergétique, c'est-à-dire le passage de l'énergie thermique aux sources propres.

D'autre part, Ana Paula de Carvalho a souligné que la journée d'ouverture de l'événement est consacrée aux rencontres entre les délégations ministérielles présentes à la réunion promue par les Nations Unies.

"Après le Sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement du 1er et du 2, à partir de dimanche, nous aurons des journées thématiques, où l'Angola présentera, entre autres, des sujets sur la sécurité et la paix, la santé, l'environnement, les mines et le pétrole et gaz", a-t-elle signalé.

Elle a souligné que l'environnement finit par être un secteur transversal, d'où la présence de plusieurs départements ministériels pour se concentrer sur leurs réalisations en matière de changement climatique.

Le 10, a précisé la gouvernante, après la présentation des thèmes, les parties disposeront de deux jours pour négocier, afin d'obtenir des financements pour faire avancer leurs actions visant à améliorer la qualité de l'environnement, de l'eau, de l'air et des sols.

La 28e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, également appelée COP (Conférence des Parties) 28, a débuté ce jeudi à Dubaï, aux Émirats arabes unis, et se terminera le 12 décembre.

Lors de la COP 21 à Paris, en décembre 2015, a émergé ce que l'on appelle l'Accord de Paris, dans lequel presque tous les pays du monde se sont engagés à limiter l'augmentation de la température moyenne mondiale à deux degrés Celsius (2 °C) au-dessus des valeurs de l'époque préindustrielle, et de préférence de ne pas dépasser 1,5oC.