Afrique: Cop 28 - António Guterres appelle à une justice climatique pour les pays en voie de développement

Dubaï — Le Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, António Guterres, a plaidé, vendredi à Dubaï, pour une justice climatique pour les pays en voie de développement.

"La justice climatique est attendue depuis longtemps, particulièrement pour les pays en voie de développement dévastés par des catastrophes qu'ils n'ont pas provoquées », a-t-il dit à l'ouverture du sommet mondiale sur l'action climatique (Cop 28) en présence du président de la conférence, Dr Sultan Ahmed Al-Jaber, et de plusieurs dirigeants du monde.

Il a indiqué que »des coûts d'emprunt exorbitants bloquent leurs plans d'action climatique et le soutien est bien trop insuffisant".

Le SG de l'ONU a suggéré que le premier bilan mondial de l'Accord de Paris s'engage à accroitre les financements y compris l'adaptation au changement climatique des pays en voie de développement.

"Aux pertes et dommages associés au changement climatique, a-t-il poursuivi, ils doivent être soutenus par la réforme des banques multilatérales de développement afin de mobiliser davantage de financements privés à des coûts raisonnables pour les pays en développement dans l'action climatique".

Le secrétaire général de l'ONU a appelé les pays développés à montrer comment ils doubleront le financement de l'adaptation au changement climatique à 40 milliards de dollars US par an d'ici 2025 comme promis et clarifier comment ils vont respecter les 100 milliards de dollars pour l'action climatique.

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Concernant l'action climatique pour inverser la tendance actuelle du réchauffement climatique, il a appelé "les pays du G20 qui représentent 80% des émissions de gaz mondiales à prendre l'initiative d'une réduction de ces gaz".

"Nous devons accélérer une transition juste et équitable vers les énergies renouvelables, s'aligner sur la limite de 1,5 °C et le bilan mondial doit également s'engager sur ce point, s'engager à tripler les énergies renouvelables, à doubler l'efficacité énergétique et à apporter une énergie propre à tous d'ici 2030", a-t-il encore lancé.

Il a souligné que l'économie est claire et le passage mondial aux énergies renouvelables est inévitable. "La seule question est de savoir dans quelle mesure les conséquences sur notre planète persisteront avant que cela ne se produise", a-t-il précisé.

Toujours sur l'action climatique, il a appelé les dirigeants des sociétés des combustibles fossiles à mener la transition vers les énergies renouvelables et les gouvernements à aider les industries à faire le bon choix en fixant un prix équitable au carbone, en mettant fin aux subventions aux combustibles fossiles et en adoptant une taxe exceptionnelle.

Le Secrétaire général a également fait savoir que la protection de notre planète est le plus grand test de leadership au monde.

Selon lui, »le sort de l'humanité est en jeu ».

La 28ème conférence des Nations unies sur le climat se tient à Dubaï, aux Emirats arabes unis, du 30 novembre au 12 décembre 2023.

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