Niger: La cour de justice de la CEDEAO ordonne la remise en liberté du président Mohamed Bazoum

Dakar — La Cour de justice de la CEDEAO a ordonné vendredi la remise en liberté et sans conditions du président nigérien Mohamed Bazoum et de sa famille, relavant que cette détention portait atteinte aux droits humains.

La Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest a estimé que plusieurs des droits de Mohamed Bazoum, de sa femme et de son fils, avaient été violés, notamment celui d'aller et venir et celui de ne pas être arrêté et détenu arbitrairement.

Le président nigérien a été renversé en juillet dernier par des militaires dirigés par le général Abdourahamane Tchiani. Ce qui a valu à ce pays d'Afrique de l'ouest de faire face à de lourdes sanctions imposées par la CEDEAO.

Après avoir longtemps brandi la menace d'une intervention militaire pour rétablir l'ordre constitutionnel au Niger, la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'organisation régionale a considéré que le président élu du Niger a été officiellement renversé par un coup d'Etat.

Les dirigeants de la CEDEAO ont, dans la foulée, décidé de suspendre le Niger de l'ensemble des organes de décision de l'organisation régionale.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.