Les flaques d'eau, les ruées de mouches et des coulées de boue font actuellement le décor de certains marchés publics de Brazzaville. Une situation préoccupante qui expose ainsi les commerçants aux multiples maladies.

La plupart des marchés, surtout les plus grands de la ville, sont quasi dans le même état. Sur place, des ordures jonchent chaque allée, souvent déjà occupée par des commerçants qui y installent leurs produits.

Cette réalité crée un spectacle désolant. Les mouches qui se posent sur les ordures sont les mêmes qui prennent d'assaut certaines marchandises non couvertes installées aux alentours. De même, d'autres produits alimentaires exposés et proposés au public se disputent l'espace avec des mares d'eau puantes.

Le pain et le poisson, dont les points de vente côtoient plus des endroits où les immondices restent très visibles, en sont la preuve.

Lorsque les tas d'ordures ou les mares d'eau sale avoisinent les étalages des produits alimentaires, le nettoyage des marchés s'impose pour préserver la santé de la population.

Partout dans les marchés de Brazzaville, les cas sont identiques. « On n'a pas assez d'espace pour éviter les petites poubelles et les mares d'eau. On n'a pas le choix », s'exclame une commerçante au marché total.

Les services de mairie qui contrôlent ces marchés ainsi que les comités de chaque marché qui prélèvent quotidiennement des taxes auprès des commerçants devraient prendre des mesures sévères inculquant les règles d'hygiène.

Notons que la prévention est mieux que la recherche de la guérison. Le manque d'hygiène est incompatible à une alimentation saine. L'on ne peut pas garantir la bonne santé publique si les lieux qui regroupent des centaines de personnes pour des questions d'alimentation demeurent dans un état malsain.