Afrique Centrale: Le contrat de partage de production de pétrole entre l'Angola et la RDC est déjà en vigueur

Luanda — Les gouvernements de l'Angola et de la République Démocratique du Congo (RDC) ont signé jeudi, à Luanda, le contrat de partage de production de pétrole dans le Bloc 14/23, situé dans la Zone d'Intérêt Commun (ZIC), un acte historique qui intervient 20 ans après les négociations entre les deux pays.

Le document a été signé par le ministre des Ressources minérales, du Pétrole et du Gaz de l'Angola, Diamantino de Azevedo, et le ministre des Hydrocarbures de la RDC, Didier Ntubuanga, ainsi que par les représentants des entreprises contractantes qui opéreront dans ce champ pétrolier.

Avec cet instrument juridique, la Zone d'Intérêt Commun, créée en 2007, est désormais exploitée par Cabinda Gulf Oil Company Limited (CABGOC), une filiale de Chevron en Angola, avec une participation de 31%, tandis qu'Azule Energy, BP et ENI (20%), en une joint-venture, ETU Energias (20%), GALP (9%), Sonangol (10%) et Sonahydroc SA (10%) sont les consortiums de ce bloc offshore.

Pour le directeur général de l'unité commerciale stratégique de Chevron en Afrique australe, Billy Lacobie, l'accord est une opportunité pour la compagnie pétrolière américaine de continuer à nouer des partenariats avec les gouvernements locaux et ses associés, avec l'application de l'exploitation et de la production pionnière dans l'industrie pétrolière.

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Selon lui, l'entreprise, en tant que partenaire à long terme, reste engagée à fournir une énergie fiable, abordable et de plus en plus propre, au bénéfice des personnes et de la région.

Toujours en ce qui concerne la signature du Contrat de partage de production pétrolière dans le Bloc 14/23, le ministre des Ressources minérales, Pétrole et Gaz, Diamantino Azevedo, a considéré l'acte comme étant d'une extrême importance pour le secteur des hydrocarbures des deux pays, en particulier, et le Continent africain, en général.

Selon le responsable, l'accord démontre l'achèvement d'un processus de négociation qui a eu lieu il y a 20 ans, avec l'engagement des autorités gouvernementales des deux pays.

« Il n'est pas important de regarder ce qui s'est moins bien passé au cours de ces années, mais il est nécessaire de regarder le présent et l'avenir qui devraient être bons pour l'économie de l'Angola et de la RDC, contribuant à améliorer la qualité de vie des populations respectives», a-t-il souligné.

Il a ajouté que le partage de l'exploitation pétrolière entre les deux pays est un exemple pour démontrer qu'il est possible pour les gouvernements africains de réaliser des projets communs et, par conséquent, de contribuer à la cohésion économique du continent "berceau de l'humanité".

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