Congo-Kinshasa: Ni troubles, ni déstabilisation des Institutions en RDC, Elections 2023 - La transparence de la CENI met fin à toute confusion !

*Sous forte pression politique, suivie des prédictions des menaces à travers le pays en cas de non-respect de sa feuille de route, la CENI de Denis Kadima Kazadi a bel et bien organisé, le mercredi 20 décembre 2023, les scrutins électoraux sur l'ensemble du territoire national. Prouvant sa bravoure et sa témérité à engager la Nation dans la voie démocratique, cette institution d'appui à la démocratie n'a pas flanché dans ses vertus de transparence et de vérité, allant jusqu'à publier les résultats partiels à la présidentielle, bureau par bureau, tant pour la diaspora qu'au niveau national. Une situation qui ne paraît pas conforter l'Opposition congolaise, apparemment surprise, et dont le discours semble avoir radicalement changé. Transparence et adhésion massive.

Dévoilant les premières tendances des votes depuis le vendredi 22 décembre 2023, au Centre « Bosolo », dans la commune de la Gombe, la Centrale électorale remplit pleinement son devoir de transparence et de vérité des urnes, cherchant coûte[1]que-coûte à remonter la pente contre les contestations dont auront souffert, pourtant, les scrutins du 30 décembre 2018. Car, ce jour-là, jusqu'aux heures tardives, à tous les centres de vote, il s'est observé une forte mobilisation du peuple congolais, déterminé à élire ses dirigeants pour le prochain quinquennat.

D'ailleurs, à ce sujet, dans un communiqué de presse, le Gouvernement de la République saluait cette effervescence et félicitait la CENI pour ses efforts et sa détermination à organiser les élections à la date prévue de son calendrier. Une opinion partagée, du reste, par l'Occident notamment, l'Union Européenne, les Ambassades du Canada, de la Suisse et autres qui ont apprécié à juste titre l'adhésion à ces scrutins de la majorité des électeurs congolais et de tous les candidats de l'Opposition dans la course à la présidentielle. Prête à l'assaut ? Toutefois, au sein même de cette Opposition dont la forte concentration tourne autour de Moïse Katumbi Chapwe, l'heure est maintenant au rejet pur et simple des résultats partiels, tels que publiés, tout en appelant à l'annulation des scrutins sur fond de la dénonciation de la tricherie en faveur du Président Tshisekedi, encore en fonctions.

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Selon des sources concordantes, il fait état des tentatives éhontées d'appel à la violence, si pas à la politique de la terre brûlée par certains opposants et ceux qui se disent, à tort, des résistants, et « en lisant même leurs divers communiqués ». Pour les mêmes sources, ces communiqués d'appel à la violence contre un processus que leurs auteurs ont, pourtant, réclamé depuis bien longtemps, est la preuve de leur refus de se plier à la réalité qu'est aujourd'hui la vérité des urnes. Et, visiblement, selon plusieurs analyses croisées, ce même refus-là traduit une intention manifeste de tenter de déstabiliser la paix et le fonctionnement des institutions en place. «Tous les mécontents savent que la seule voie de recours reste la justice et non la rue ou la violence au risque de se faire rattraper par la même justice et, en cas de violence, par les services publics de l'Etat », rappellent les milieux institutionnels, tout en conviant la population congolaise à ne pas suivre cette cadence pernicieuse. Prochaines échéances En tout état de cause, la CENI poursuit son périple.

Suivant son calendrier électoral publié, le samedi 26 novembre 2022, la publication des résultats provisoires intervient, le dimanche 31 décembre 2023, avant celle des résultats définitifs par la Cour Constitutionnelle qui, cette fois-là, est confirmée pour le 10 janvier 2024.

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