Afrique: L'ex-athlète Oscar Pistorius est sorti de prison dans le cadre de sa liberté conditionnelle

L'ex-champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius est sorti de prison ce 5 janvier 2024 et il est «maintenant chez lui», placé en liberté conditionnelle près de 11 ans après le meurtre de sa compagne Reeva Steenkamp, a confirmé l'administration pénitentiaire. «Il a été admis dans le système correctionnel communautaire et est maintenant chez lui», a déclaré l'administration dans un communiqué. «Nous, qui sommes encore là, nous sommes condamnés à vie», a affirmé dans une déclaration écrite la mère de la victime, June Steenkamp.

Oscar Pistorius est désormais sorti de prison. Après avoir effectué plus de la moitié de sa condamnation à 13 ans et 5 mois, l'ancien athlète paralympique sud-africain de 37 ans est désormais en liberté conditionnelle.

Il avait été condamné pour le meurtre de sa petite amie, la mannequin de 29 ans Reeva Steenkamp, après lui avoir tiré dessus à travers la porte des toilettes la nuit de la Saint-Valentin de 2013. Selon ses dires, il pensait avoir affaire à un intrus.

Plus de 10 ans après la tornade médiatique qu'a déclenché cette affaire, celui qu'on surnommait « Blade Runner » devrait peu à peu se réinsérer dans la société sud-africaine.

Les services pénitentiaires ont en tout cas bien confirmé, ce vendredi matin, qu'Oscar Pistorius avait été ramené à son domicile. Un transfert qui s'est effectué en toute discrétion, loin des caméras, pour des raisons de sécurité selon les autorités sud-africaines.

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Il devrait désormais rester dans la villa très chic de son oncle, un homme d'affaires de Pretoria, et sera suivi par un agent de l'administration carcérale, l'Afrique du Sud n'ayant pas vraiment une culture de surveillance électronique pour les aménagements de peines.

Jusqu'à fin 2029, l'ancienne star de l'athlétisme devra se plier à plusieurs règles, comme ne pas consommer d'alcool, ne pas donner d'interviews, ou être chez lui à certaines heures.

Oscar Pistorius devra aussi suivre une thérapie de gestion de la colère, et un programme autour des violences faites aux femmes.

Une obligation qui réconforte un peu la mère de la victime puisqu'elle estime que cela envoie « le message clair que les violences sexistes sont prises au sérieux ». June Steenkamp a cependant indiqué que les proches de la jeune mannequin resteront « condamnés à vie » et qu'« aucune peine ne permettra de ramener Reeva ».

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