Buenos Aires — L'élection du Maroc à la Présidence du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies pour l'année 2024 renforce « son statut de leader régional » et approfondit la « déconvenue » de ses adversaires, écrit vendredi l'agence de presse argentine « Alternative Press Agency ».
Cette élection « est le produit de la politique en matière des droits de l'homme et dans d'autres domaines, mise en oeuvre par SM le Roi Mohammed VI depuis le début de son règne en 1999 », relève Adalberto Carlos Agozino, auteur d'un article d'opinion publié par l'agence sous le titre : « Un autre acquis international important pour le Maroc : la Présidence du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies ».
Après avoir fait un rappel des principales étapes de la modernisation du Maroc entreprise par le Souverain, ce spécialiste dans les questions stratégiques souligne que SM le Roi « s'est attélé dès le début à démocratiser et moderniser un pays africain, arabe et musulman, profondément enraciné dans ses coutumes et traditions ».
Agozino rappelle dans ce contexte la mise en place de « l'Instance Équité et Réconciliation » et la réforme constitutionnelle de 2011 qui a renforcé le pluralisme politique et les libertés individuelles, ainsi que la réforme du Code de la Famille.
Il a mis également en avant le retour du Maroc au sein de l'Union africaine et son « leadership unificateur sur des questions clés telles que le dialogue interreligieux, la tolérance, la lutte contre la haine raciale, le droit à un environnement sain et durable, les droits des migrants et l'impact des nouvelles technologies ».
« En passant en revue cet immense héritage construit par SM le Roi Mohammed VI au cours de son règne, fait-il observer, on comprend clairement pourquoi le Royaume accumule continuellement des succès internationaux et un soutien à la marocanité du Sahara ».
Par ailleurs, note-t-il, la Présidence du Conseil des droits de l'homme par le Maroc « représente une défaite importante » pour ses adversaires, d'autant plus que le Royaume l'a emporté avec « le double de voix (30 à 17), malgré les pressions et manoeuvres diplomatiques mises en oeuvre par l'Algérie et l'Afrique du Sud ».