Congo-Brazzaville: Union des musiciens congolais - le bureau exécutif national dévoile son budget 2024

En vue de son bon fonctionnement, le bureau exécutif national de l'Union des musiciens congolais (UMC) a adopté, le 12 janvier, à Brazzaville, au cours d'une réunion bilancielle de 2023, le budget de l'exercice 2024 qui s'élève à 55 325 000 FCFA.

L'UMC compte redoubler d'efforts cette année en vue d'améliorer les conditions des artistes musiciens. A cet effet, elle a défini quelques axes prioritaires autour desquels elle entend focaliser ses actions. Il s'agit, entre autres, de la lutte contre la piraterie qu'elle entend mener en synergie avec le Bureau congolais des droits d'auteur (BCDA); de l'implication dans l'organisation et la célébration de la 42e édition de la fête de la musique sur toute l'étendue du territoire national ; de la vulgarisation de la carte professionnelle d'artiste et des attestations de reconnaissance des groupes musicaux.

Elle compte aussi mettre en place ses antennes dans tous les départements du Congo ; contribuer à la formation et à l'éducation pour le développement technique artistique, technologique et éthique des musiciens congolais ; organiser des ateliers de travail avec des organisations soeurs à l'international à l'instar de l'Union des musiciens du Congo de la République démocratique du Congo ; améliorer les droits payés aux artistes musiciens, ce qui passe par une meilleure gouvernance au sein du BCDA .

L'UMC défend pour la diffusion préférentielle à hauteur de 90% des oeuvres musicales d'auteurs nationaux afin d'accroître leurs redevances de droits d'auteurs et lutter ainsi contre l'évasion des recettes en matière de ces droits.

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Le bureau exécutif a également fait le bilan de 2023. Selon lui, des améliorations significatives des conditions de travail et de vie des artistes musiciens ont été observées avec le payement régulier des droits d'auteurs intervenu quatre fois, soit une fois tous les trois mois. Il y a eu une hausse sensible des sommes payées aux artistes musiciens membres du BCDA, au titre des droits d'auteurs, même si celles-ci demeurent en deçà du Smig. A noter également la promulgation par le gouvernement de la loi portant statut de l'artiste en République du Congo. L'UMC sollicite une meilleure implication dans l'élaboration des politiques culturelles et des politiques d'emploi ainsi que des pistes de décision comme il est fait obligaion aux Etats dans la reconnaissance de 1980 de l'Unesco.

Le président de l'UMC, Bonguili Magloire Godefroy, dit Pape God, a, par ailleurs, remercié au nom de l'organisation les deux chambres du Parlement, notamment le Sénat et l'Assemblée nationale, pour leur implication dans l'adoption de la loi sur le statut de l'artiste. « Nous fondons des espoirs légitimes que les textes d'application y afférents soient pris dans les meilleurs délais afin de rendre effective la professionnalisation des métiers des arts. L'année 2023 a connu un regain d'activités qui a permis de donner plus de vitalité à notre secteur musical, tout ceci ayant été couronné par la relance de la 11e édition du Festival panafricain de musique, grâce au président de la République, Denis Sassou N'Guesso, et au Premier ministre, Anatole Collinet Makosso », a-t-il indiqué.

Bonguili Magloire Godefroy a adressé les remerciements de l'UMC au ministre de l'Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, Lydie Pongault, pour tous les efforts qu'elle ne cesse de déployer en vue de l'amélioration des conditions de travail des artistes en général et des musiciens en particulier. Précison que l'UMC est une organisation non gouvernementale à caractère socioculturel.

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