Une précision qui s'impose. Lâchée dans la foulée par Abel Ntsay, directeur général de la société d'études, de construction et de réparations navales (Secren) à Antsiranana, une phrase met l'accent sur la situation actuelle de cette société et ses perspectives d'avenir.

Après avoir traversé des zones de turbulence, cette société, fleuron de l'industrie malgache, remonte progressivement la pente.

D'après Abel Ntsay, en effet, "La société Secren n'est pas à vendre". Il l'a annoncé à la presse locale hier au cours de la cérémonie de réception de quatorze nouveaux ouvriers spécialisés polyvalents. D'ailleurs, le redressement de la société suit son cours depuis les différentes consultations pour résoudre les problèmes qui ont atteint cette société. À en croire le numéro Un de la Secren, un appel à manifestation d'intérêt a été lancé afin de trouver des partenaires stratégiques internationaux pour faire face aux difficultés auxquelles la Secren est confrontée. Ces problèmes touchent surtout la trésorerie de la compagnie.

À l'initiative de son Conseil d'administration et avec le soutien du gouvernement, elle s'est engagée dans la recherche de partenaires industriels privés intéressés à participer à la relance et au développement du chantier naval. Selon les explications fournies quelques mois auparavant, les objectifs de la société publique et du gouvernement concernant ce projet sont principalement de réhabiliter et moderniser l'outil industriel. Mobilisant ainsi les ressources nécessaires pour effectuer les transferts nécessaires de technologies et de compétences, de pérenniser les activités du chantier naval en développant ses produits et services, ce, en les intégrant dans les filières sectorielles concernées (pêche, tourisme, commerce, surveillance côtière ...).

L'enjeu réside aussi dans la sauvegarde et le développement des emplois dans la région Diana où la Secren constitue le chantier naval le plus important mais aussi une des composantes essentielles du tissu économique.