Sénégal: La première vague des victimes de l'érosion à Saint-Louis définitivement relogée à Gandon « dans deux semaines » (ADM)

Saly — La première vague des victimes de l'érosion côtière dans la Langue de Barbarie, à Saint-Louis (nord), seront définitivement relogés d'ici à deux semaines, a annoncé, mardi, à Saly (Mbour), Pierre Coly, directeur de l'appui institutionnel à l'Agence de développement municipal (ADM).

« D'ici à deux semaines, la première vague sera définitivement relogée au niveau du site de Gandon et le reste se fera au fur et à mesure que les travaux avanceront », a-t-il dit.

Pierre Coly participait à un atelier sur le thème « Gestion des risques et catastrophes, adaptation et résilience au changement climatique : impacts de l'érosion côtière et des effets de la brèche », à l'initiative du projet de relèvement d'urgence et de résilience à Saint-Louis (SERRP).

Dans un premier temps, « 200 à 300 logements seront disponibles et seront distribués aux impactés », a indiqué M. Coly.

« Au fur et à mesure que les travaux avancent, nous irons à des déplacements plus conséquents. D'ici à la fin du projet, il est prévu de réaliser 500 logements », a-t-il rassuré.

Selon Latyr Fall, adjoint au maire de la commune de Saint-Louis, « ce déplacement va concerner au minimum quinze à seize mille personnes, soit plus de 500 concessions qui vont rejoindre les sites de relogement ».

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Le projet de relèvement d'urgence et de résilience à Saint-Louis (SERRP), financé à hauteur de 49, 5 milliards de FCFA, est mis en oeuvre par le gouvernement du Sénégal, avec le concours technique et financier de la Banque mondiale.

Piloté par l'Agence de développement municipal (ADM), ce programme est entré en vigueur en septembre 2018, pour une durée de sept ans.

Outre le relogement des personnes impactées par l'érosion côtière dans la Langue de Barbarie, ce projet comporte un volet accompagnement, à travers lequel il est « prévu d'offrir aux populations un cadre de vie agréable ».

« Nous veillerons à ce que ces populations soient dans un cadre de vie agréable, qui soit propice à un habitat humain. Il est prévu de les accompagner, pour qu'elles puissent avoir des activités génératrices de revenus », a promis M. Fall.

« Des projets socio-économiques vont être réalisés sur place », a-t-il annoncé, en signalant que dans ce sillage, « des unités de couture, de coiffure, de micro jardinage » ont été déjà mises en place.

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