La livraison des nourritures des animaux du Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza ne s'est pas effectuée, depuis vendredi. Des employés du parc réagissent.
Fait inhabituel. Des employés du Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza ont cotisé, hier, pour sauver les animaux du site. Au coeur du zoo, les animaux sont malnutris. Cela fait six jours qu'ils ne mangent plus à leur faim. Leurs nourritures n'ont pas été livrées, depuis vendredi. Depuis, ils sont nourris avec les produits disponibles auprès du parc. Par exemple, des fruits d'aviavy, des noix de palme, pour les lémuriens.
Cette situation est inadmissible, pour le collège des chercheurs au sein de ce site. Les animaux en souffrent. Des sources alertent que des animaux ont déjà succombé, suite à ce problème. Notamment, des oiseaux, un bébé lémurien. « Tous les animaux font le frais de cette suspension de la livraison des nourritures. Dont les carnivores, comme les Fosa, les crocodiles, les oiseaux rapaces, mais aussi, les lémuriens qui se nourrissent de fruits, de légumes ou d'insectes, et les oiseaux dont le régime alimentaire est à base de provendes », signale une source auprès du parc. Cette dernière affirme, même, que les lémuriens chirogales commencent à se mordre.
Le secrétaire général du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le professeur Julien Salava, indique que ce problème n'a pas été rapporté, au niveau du ministère de tutelle. « Je ne suis au courant de ce problème, que maintenant. Le directeur du parc ne fait pas de rapport », lance-t-il, joint au téléphone, hier. Nous avons interrogé le directeur du parc, lundi, mais elle n'a fait aucun commentaire. « Demandez, plutôt, aux personnes qui vous ont contacté », nous a-t-elle répondu, devant le bureau de la direction du parc à Tsimbazaza. Le professeur Julien Salava suppose que les procédures du marché public pourraient expliquer cette perturbation du ravitaillement alimentaire des animaux du parc botanique et zoologique de Tsimbazaza, suite au « désistement » de l'ancien fournisseur.
Des légumes, des fruits, de la viande, des provendes, seront achetés, avec la somme récoltée par ces employés du parc. Les animaux pourront, donc, souffler un peu. Mais jusqu'à quand ? Les employés du parc ne pourront pas assurer, tout le temps, leur nourriture. Ces animaux risquent de disparaître, petit à petit, si des mesures ne sont pas prises immédiatement.
