Congo-Brazzaville: Insertion professionnelle - Le Biosp+ ouvre ses portes à Brazzaville

Mis en oeuvre par le consortium Essor-CJID (Club jeunesse, infrastructures et développement), le Bureau d'information et d'orientation sociale et professionnelle (Biosp+) a officiellement ouvert ses portes le 19 janvier, dans la rue Mouyondzi, à Talangaï, 6e arrondissement de Brazzaville. C' est un cadre d'accueil, d'écoute et de conseil des individus et des familles.

Créé sur les cendres du Bureau formation emploi, un projet pilote mis en place depuis 2019 par le CJID, Biosp+ s'inscrit dans le cadre du projet de Promotion de l'entrepreneuriat agricole, para-agricole et urbain auprès des jeunes et de renforcement de la société civile congolaise (Emateli). Il est exécuté par l'Organisation non gouvernementale (ONG) Essor et son partenaire, le Forum des jeunes entreprises du Congo (FJEC), grâce au financement de la délégation de l'Union européenne en République du Congo.

Selon le délégué général du CJID, Mérols Diabankana Diabs, qui exécute le Biosp+, ce projet soutient l'autonomisation socio-économique de jeunes en situation de vulnérabilité en améliorant leurs compétences personnelles et techniques pour l'emploi. « Il vise à contribuer à l'amélioration de la qualité de vie de la population de Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie et Ouesso, grâce au renforcement de la société civile congolaise, actrice du développement et de la citoyenneté locale comme le CJID, à travers la mise en place d'un dispositif innovant pour la formation et l'employabilité des jeunes, tel que le Biosp+ porté par le CJID qui ouvre officiellement ses portes aujourd'hui », a-t-il indiqué.

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Le consortium Essor-CJID qui gère le Biosp+, a-t-il poursuivi, a une conduite efficiente des activités, ayant pour base l'utilisation rationnelle et rentable des moyens humains et financiers disponibles et inscrit ses actions dans une perspective de la pérennité/durabilité. « Nos méthodes d'intervention sur le terrain se fondent sur les réponses participatives et s'acclimatent à chaque contexte et à chaque situation que nous pourrons porter plus loin et plus haut ce projet associatif, social et solidaire. L'ouverture du Biosp+ s'inscrit aussi dans la dynamique de 2024, année de la jeunesse, telle que proclamée par le président de la République », a expliqué Mérols Diabankana Diabs, souhaitant un engagement ferme des différents partenaires au projet.

Une démarche consistant à créer des AGR

Rappelant la genèse du Biosp, un concept qui trouve son origine au Brésil, le coordonnateur du projet Formation insertion professionnelle, Brave Nkaaya, a évoqué les différents volets de ce projet. Il s'agit, entre autres, de l'accompagnement des familles ; l'information et l'orientation dans les domaines de l'éducation, la formation professionnelle et l'emploi ; la sensibilisation des communautés et du grand public aux droits, devoirs, services et politiques publiques ; le relais des services publics dans les quartiers. Plaçant le travail au centre des actions de la personne humaine, le Biosp+ entend impliquer les leaders communautaires et la société civile de base dans le quartier ; travailler en réseau avec d'autres acteurs de la société civile ; suivre les activités par les pouvoirs publics ; mobiliser les communautés...

« A travers la mise en place du Bisop, l'ONG Essor souhaite créer davantage de liens entre projets urbains sur les dimensions éducation et formation, insertion professionnelle ; soutenir les services publics qui ne parviennent pas à toucher la population des quartiers les plus vulnérables. Il est fondamental pour une ONG ou association à vocation sociale de bien connaître les problématiques de la population cible au quotidien et d'envisager avec elle des réponses à ces préoccupations », a conclu Brave Nkaaya.

L'inspecteur sectoriel de la jeunesse à la mairie de Talangaï, Gaspard Bayetila, s'est félicité de cette initiative d'Essor et ses partenaires dont le but est de permettre aux individus et aux familles d'améliorer leurs performances pour des lendemains meilleurs. « L'ouverture du Biosp+ aux différentes couches sociales laisse apparaître la volonté de les rassembler, de les écouter et de les éloigner de l'oisiveté qui est mère de beaucoup de vices. Ensemble, nous pourrons fédérer et mutualiser les efforts à travers cette démarche dynamique et pragmatique qui consiste à créer des activités génératrices de revenus afin de rendre les bénéficiaires autonomes et leur permettre d'intégrer la vie sociale avec aisance. Que ce genre d'initiative puisse se pérenniser dans tous nos arrondissements de Brazzaville », a-t-il souhaité.

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