Afrique: Escroquerie - Quatre Africains et trois Malgaches interpellés

La police a surpris un Tchadien, un Gabonais, deux Camerounais et trois Malgaches, auteurs présumés d'une arnaque au trading.

Fox trading invest, Bitkap investissement Afrique, Global trading investment, Word investment et Global trade. Ces pages Facebook sont gérées par des escrocs que le Service central des affaires réservées, dirigé par le commissaire principal de police Samy Harison Olivier, a présentés au parquet, hier.

Un Tchadien, diplômé de Moscou, se trouve à la tête de l'organisation délictueuse. Un Gabonais et deux Camerounais, présumés coauteurs, étudient l'informatique à Madagascar. Ils résident tous dans la Capitale. Les trois Malgaches leur ont fourni des puces téléphoniques dont ils ont besoin pour recevoir l'argent de leurs victimes.

Selon le commissaire Samy Harison Olivier, lors d'un entretien avec sept journalistes dans la salle des opérations de la police, à Anosy, hier, cent à cent cinquante personnes résidant en province ont mordu à l'hameçon des filous.

Intéressés

Elles ont vu leurs offres alléchantes. D'après les posts, on gagne 2 500 000 ariary, juste deux heures après un dépôt de 500 000 ariary. Tout transfert se fait via « mobile money ». Les pages ont publié les photos de certains membres du gouvernement et cadres des Nations unies avec des témoignages créés de toutes pièces.

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Les intéressés ont contacté les soi-disant traders par message privé. Ils ont été redirigés vers une discussion WhatsApp. Leurs arnaqueurs leur donnent un numéro mobile pour le dépôt de l'argent.

Au bout d'une attente de deux heures, mais ils ne voient toujours pas leur argent se multiplier. Lors d'une réclamation, on leur explique que la devise utilisée est toujours le dollar. Pour accélérer la transaction, il faut payer 200 000 ariary de plus.

Ils ont versé les 200 000 ariary. Leurs voleurs ont retiré le solde, coupé la communication et détruit les puces. Puis, ils ont recommencé avec de nouvelles cibles.

Le commissaire a souligné que l'enquête a été déclenchée à l'initiative de la Police nationale. Aucune plainte n'a été reçue. Les victimes identifiées ont été sollicitées d'en formuler, mais elles ne veulent pas venir à Antananarivo.

Les sept suspects sont arrêtés depuis le 10 janvier. Le résultat des réquisitions montre qu'ils ont encaissé 100 millions d'ariary en une semaine.

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