Afrique Centrale: Droits humains - Le Congo marque des avancées appréciables

Une délégation congolaise, conduite par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, des Droits humains et des Peuples autochtones, Aimé Ange Wilfrid Bininga, a pris part du 30 au 31 janvier au quatrième Examen périodique universel (EPU) des droits de l'homme des Nations unies à Genève, en Suisse.

Dans son intervention au cours de la rencontre mondiale, le ministre congolais en charge de la Justice et des Droits humains a présenté la situation générale des droits de l'homme dans son pays, en insistant notamment sur des avancées positives enregistrées ces cinq dernières années ; mais également sur la nécessité pour le Congo de demeurer fidèle à ce mécanisme onusien.

« Le Congo s'engage à maintenir le comité interministériel mis en place après le troisième passage et mettra en place un mécanisme interministériel de suivi pérenne des rapports à soumettre aux organes des traités », a-t-il expliqué.

Ainsi, quatre-vingt-quinze questions ont été posées par quatre-vingt-quinze pays se rapportant aux droits de l'homme, de la femme, des filles, des peuples autochtones et bien d'autres. Répondant à ces interpellations, le ministre Aimé Ange Wilfrid Bininga a assuré les participants aux questions de la détermination de son pays à garantir et à protéger les droits humains.

« L'Etat congolais reste convaincu de la nécessité du développement intégral comme facteur déterminant dans la garantie des droits de l'homme. C'est à ce titre que tous les droits sans exclusivité feront l'objet d'un intérêt particulier en relation avec les politiques publiques mises en oeuvre par le gouvernement. Et c'est, d'ailleurs, dans cette perspective que cette année 2024 a été décrétée par le président de la République, année de la jeunesse ».

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Présisons que l'EPU est un mécanisme du conseil des droits de l'homme unique en son genre. Il incite chaque Etat membre à procéder tous les cinq ans à une évaluation par les pairs de son bilan en matière de droits de l'homme. Il permet à chaque Etat de rendre compte régulièrement des mesures qu'il a prises pour améliorer la situation des droits humains à l'échelle nationale et pour surmonter les obstacles à l'exercice des droits de l'homme et de recevoir des recommandations d'autres Etats membres des Nations unies s'appuyant sur des contributions de différentes parties prenantes et des rapports de pré sessions, en vue d'une amélioration continue. Créé en mars 2006 par les Nations unies, l'EPU est conçu pour encourager, soutenir et développer la promotion et la protection des droits de l'homme dans chaque pays.

La délégation congolaise à Genève était constituée de la ministre en charge de la Promotion de la femme, de l'Intégration de la femme au développement et de l'Economie informelle, Inès Nefer Ingani ; des parlementaires et des secrétaires permanents des Conseils consultatifs.

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