Congo-Kinshasa: Face à la machination orchestrée par Mimi Etaka et ses complices, Equateur - La cellule de communication du Gouverneur Bobo se réserve le droit d'ester en justice

La cellule de communication du Gouverneur est obligée de rétablir les faits après les violences dont aurait été victime Mme Mimi Etaka, directrice intérimaire de la RTNC/Equateur. Le coordonnateur adjoint de la cellule de communication du Gouverneur, M. Trésor Nsabeinga, en présence de son collaborateur Patrice Nkumu, l'un des chefs de service de la RTNC/Equateur, s'est rendu auprès de ladite directrice pour lecture des arrêtés signés par le Gouverneur.

Sans détours, cette dernière a refusé de s'exécuter en signifiant au porteur des arrêtés que «Les arrêtés et les informations du Gouverneur Bobo ne peuvent plus passer à la RTNC/Mbandaka». Ce, alors qu'elle avait perçu les frais de diffusion auprès du coordonnateur adjoint de la cellule de communication. Sur ces entrefaites, ce dernier s'est résolu de rebrousser chemin sans mot dire. A la place, il a contacté d'autres médias locaux pour publication des décisions du Gouverneur.

Il y a lieu de rappeler que Mme Etaka avait été nommée attachée de presse du vice-gouverneur qui avait assuré l'intérim pendant la suspension du gouverneur. Après la décision de réhabilitation du Gouverneur Bobo par le VPM de l'Intérieur, la directrice ai de la Rtnc, Mimi Etaka, s'est lancée dans une campagne d'injures, d'affirmations mensongères et de publications teintées de haine contre le gouverneur de province.

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C'est l'occasion pour la cellule de communication du gouverneur de rejeter en bloc les accusations de Mme Etaka faisant état de la présence du gouverneur dans les installations de la RTNC/Equateur pour la violenter. C'est plutôt le coordonnateur de ladite cellule et le conseiller en charge de la communication du gouverneur qui sont partis chez la directrice intérimaire pour quelques sages conseils dans le cadre de collaboration entre le gouvernorat et ce média public.

Ils lui ont rappelé qu'en tant que média public de l'Etat, elle ne peut pas refuser de publier les informations du gouvernement provincial avant de dénoncer le montage grossier distillé dans les réseaux sociaux.

Pour rappel, des images vidéos parvenues à JED et qui ont circulé dans les réseaux sociaux, on fait voir la directrice provinciale de la radiotélévision nationale, à Mbandaka dans la Province de l'Equateur, Mimi Etaka, assise à même le sol, exhibant ses habits déchirés et ses meubles de bureau renversés qui témoignent de la violence de l'agression.

Elle a accusé le gouverneur de province, Bobo Boloko Bolumbu d'avoir fait irruption dans son bureau et ordonné à son garde du corps de la passer à tabac pour avoir refusé de faire diffuser sur les antennes des arrêtés signés par le gouverneur. Ce que dément Mimi Etaka qui explique avoir plutôt demandé au Porte-parole du Gouverneur d'attendre la fin de la diffusion du journal qui était en cours.

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