Luanda — Le Bureau du Médiateur de Justice a enregistré, au cours de l'année 2023, une moyenne de sept mille plaintes, a informé vendredi, à Luanda, la titulaire du département, Florbela Araújo.

La liste des plaintes est menée par la province de Luanda, suivie de Namibe et Luada Norte, toutes avec des expositions liées aux retards de procédure devant les tribunaux, aux conflits fonciers et aux pensions.

Florbela Araújo, qui parlait à la fin d'une conférence sur la préservation de l'environnement, destinée aux habitants de Talatona, a déclaré qu'il y avait peu de plaintes liées aux délits environnementaux et que celles qui existent, sont parvenues à cette institution par la propre initiative de l'organe de persuasion.

« Le bureau du médiateur a enquêté sur les délits liés aux déchets solides et à l'exploitation de matériaux inertes», a-t-elle indiqué.

Face au faible nombre de plaintes environnementales, elle a appelé à la participation de tous les citoyens à la préservation de l'environnement.

L'administrateur municipal de Talatona, José Bastos, qui a prononcé son discours à la fin de la conférence, a soutenu que tous les habitants doivent jouer le rôle d'inspecteur, afin de rendre le travail fonctionnel.

Il a informé que la municipalité est composée de six districts et d'une commune qui sont supervisés par 60 personnels administratifs et plus de 100 autres employés sans salaire depuis trois mois.

« Nous, l'administration municipale, ne sommes pas en mesure de payer les salaires de ces travailleurs occasionnels, à cause des règles budgétaires qui nous sont imposées », a-t-il expliqué.

Lors de cette journée de consultation, la médiatrice a visité le centre mère-enfant et le centre d'hydrocéphalie de Benfica.