Angola: Le PGR défend une plus grande humanisation des services de santé

Ndalatando (Angola) — La vice-procureure générale de la République de Cuanza-Norte, Maria Joaquina Matias Pedro, a demandé plus d'humanisation dans les services de santé, visant à améliorer les soins médicaux.

La magistrate s'adressait vendredi à la presse à propos de la visite qu'elle a effectuée aux hôpitaux provinciaux et maternels et infantiles, dans le cadre de la vérification du fonctionnement et de l'organisation des unités sanitaires de la région.

Elle a mentionné, sans fournir de chiffres, que le Bureau du Procureur général de la République (PGR) de Cuanza-Norte a reçu des plaintes d'usagers concernant le mauvais service dans les différentes unités sanitaires de la province, une situation qui doit être inversée.

La responsable a souligné que la vocation des hôpitaux est d'apporter une assistance aux patients et qu'il est inacceptable que des personnes qui cherchent à se faire soigner finissent par mourir, à cause de soins médiocres ou du manque de ressources.

« Même si le nombre de ressources humaines est insuffisant, s'il y a un peu d'effort et de volonté, nous pensons pouvoir répondre en temps opportun à certaines préoccupations des patients », a-t-elle préconisé.

Il a dit que si des situations de négligence ou d'omissions dans les soins aux patients étaient constatées, les auteurs seraient tenus pénalement responsables.

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C'est pour cette raison qu'elle a demandé aux usagers et aux responsables des unités sanitaires d'aider les autorités à résoudre le problème du mauvais service dans les hôpitaux publics.

Elle s'est dite également préoccupée par l'état de dégradation physique de l'hôpital mère-enfant, avec le manque de médecins spécialisés et le retard dans la prestation des soins dans les consultations externes dans les deux unités sanitaires visitées.

Le directeur général de l'Hôpital provincial de Cuanza-Norte, Armando João, a informé que le retard dans les soins est dû, d'une part, au manque de techniciens et, d'autre part, au fait que les patients veulent toujours être les premiers.

Il a précisé que les soins, notamment dans les urgences, respectent les critères de classification des risques, en donnant la priorité aux patients les plus gravement malades.

L'hôpital souffre actuellement d'un manque de médecins spécialisés, notamment dans les domaines de la cardiologie, de la neurologie, de la dermatologie, de la neurochirurgie et des soins intensifs.

L'unité, qui accueille entre 200 et 400 patients/jour, compte actuellement 23 médecins, nationaux et expatriés, ainsi que 162 techniciens de santé.

Il lui faut au moins 60 médecins supplémentaires dans différentes spécialités et 350 infirmiers.

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