Il s'est tenu, ce samedi 10 février 2024, à Notre Dame de Fatima, dans la commune de la Gombe, une conférence débat du Magazine renaissance Africaine et la conscience nationale congolaise centrée sur le thème «Holocauste au Congo, luttons contre la balkanisation». Elle a connu la participation de cinq intervenants dont : le Député national Justin Bitakwira, professeur Emmanuel Kabongo, le politologue Freddy Mulumba et Nicole Kavira (membre du mouvement citoyen des indignés).
Dirigeante du mouvement des indignés des réponses aux questions sécuritaires apportées au pays en proie à la guerre d'agression, Madame Nicole Kavira inscrit son mouvement dans la lignée de celles qui demandent au gouvernement du pays de mettre en place une bonne politique sécuritaire afin de récupérer toutes les portions de terre se trouvant sous l'emprise de l'ennemi.
«Notre mouvement est un mouvement qui s'indigne de la manière dont les questions sécuritaires de notre pays sont en train d'être gérées et puis aussi du complot international contre la RD. Congo dans le but de la déstabiliser», a-t-elle fait savoir.
Ayant centré son discours sur «la mobilisation générale du peuple congolais comme rempart contre la guerre et la balkanisation», elle considère la RDC comme une poudrière où les forces obscures se disputent les richesses naturelles au détriment de sa population. «La RDC a connu un tournant crucial de son histoire, en proie à des conflits armés de près de trois décennies ; le pays est devenu une poudrière où les forces obscures se disputent le contrôle des richesses naturelles au détriment de la population, et cela dans le chaos total, occasionnant une crise humanitaire sans précèdent», a-t-elle insisté.
Avec une guerre ayant causé à peu près 10 millions de morts et plus de cinq cent mille femmes violées, elle qualifie cette guerre imposée au Congo comme une guerre oubliée vu une telle tragédie où le nombre des morts dépasse cinq fois plus la population de la république Gabonaise. De ce fait, elle a soulevé plusieurs facteurs exogènes et endogènes qui sont à la base de ces crimes et des pistes de solutions.
Elle a condamné le silence de la communauté internationale qui inquiète, alors que cette même communauté, ailleurs, est très sensible. «Comparativement à ce qui se passe en Ukraine, toute la communauté internationale a condamné la Russie et laissant même des images des supporters des équipes dénonçant cette guerre même à la télé, mais pour le même cas en RDC, c'est cette même communauté qui interdit la diffusion des images », a-t-elle renchéri.
Dans le même ordre d'idées, elle a proposé la piste qui consiste en la mobilisation générale du peuple congolais sous toutes ses couches sociales dont les artistes, les mouvements citoyens, les églises, étudiants, afin de s'unir comme un seul homme pour résister à l'ennemi par des séances de sensibilisation nationale et faire pression aux décideurs du pays pour qu'ils mettent en place des bonnes politiques sécuritaires pour un Congo uni, fort et prospère.
