Madagascar: Stationnement de véhicules - La grande pagaille à Tana

Haro sur les stationnements et parkings « réservés » non réglementaires. La réservation d'espaces de stationnement le long des trottoirs et autres endroits d'Antananarivo est quasi-généralisée pour les maisons commerciales et les propriétaires ou locataires de locaux de bureau donnant sur une rue dans le centre-ville. Le reste étant généralement des lieux de stationnement payants.

Quand bien même l'usager veuille utiliser les stationnements payants en voulant s'acquitter du ticket de stationnement auprès des horodateurs, difficile de trouver une place de libre pour se garer. Lot quotidien des usagers dans toutes les grandes villes du monde, le manque d'espaces de stationnement et de parkings publics semble beaucoup plus problématique à Tana qu'ailleurs. En effet, les espaces possibles pour stationner sont, soit des parkings réservés, soit des places de parking, payantes certes mais déjà prises. Tel est le cas, en semaine, dès les premières heures de la journée, jusqu'en fin de journée, mais particulièrement difficile à la mi-journée.

Les réservations d'espaces de stationnement sont réglementées. La Société municipale de gestion digitale (SMGD) indique que seuls deux types de stationnements réservés sont autorisés. Le premier est le lieu de stationnement défini par un marquage au sol strié de couleur jaune, où est inscrit « SAUF PASS », signifiant que l'espace est réservé par une entreprise ou une enseigne pour ses visiteurs. L'enseigne doit fournir une « carte pass » à placer bien en vue sur le pare-brise du véhicule stationné sur le marquage au sol. La « carte pass » sera restituée au visiteur lorsqu'il quitte la place de stationnement en question.

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Le second type de stationnement autorisé est défini par un marquage au sol de couleur jaune où il est marqué « ABO », signifiant qu'il s'agit d'une place de stationnement réservée aux riverains. La SMGD souligne alors que toute autre forme de réservation de place de parking n'est pas réglementaire. Tel est alors le cas pour les barrières métalliques ou en bois, utilisées auparavant mais dorénavant interdites, et pour les blocs de moellons placés par des individus pour garder une place de parking. De même, toute réservation de parking n'ayant pas été autorisée par la municipalité est illégale.

Et pourtant, force est de constater que ces pratiques non réglementaires restent toujours d'actualité. Elles sont visibles tous les jours dans les quartiers de Behoririka, Ankadifotsy, Ampandrana, Antanimena, Andravoahangy ambony, Antaninarenina, Analakely, et ailleurs. Dans bien des cas, la question de stationnement est synonyme de grande pagaille où prennent part aussi bien les « titulaires » de places de parking, que des usagers. La SMGD de souligner que des opérations de contrôle et de saisie des barrières, des blocs de pierre et autres objets empêchant le libre accès aux places de parking, ont lieu régulièrement afin de mettre un terme à ces pratiques anarchiques. Ces opérations gagneraient certainement à être renforcées et à mener de manière régulière, voire systématique, car les cas d'accrochages verbaux, allant parfois jusqu'à en venir aux mains, ne sont pas peu nombreux, pour une place de parking !

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