Sur l'ensemble du réseau routier national, seules 11% des routes nationales bitumées sont en bon état avec un indice d'accès rural faible estimé à 11,4%, selon la direction générale des Travaux publics en 2020.
Le fait est que le réseau routier de Madagascar est en mauvais état. Dans cette optique, le gouvernement malgache a obtenu un crédit de l'Association internationale pour le développement du Groupe de la Banque mondiale pour exécuter le Projet de développement durable des routes, placé respectivement sous la tutelle conjointe du ministère des Travaux publics et de celui des Transports et de la météorologie.
La première vague du projet réalisée par la composante Fonds de contingence pour les réponses d'urgence (CERC) est déjà achevée depuis 2023. Des travaux de réhabilitation des axes et portions ravagés par les intempéries et cyclones en 2022 ont été réalisés par l'entreprise chinoise Zongmhei.
« La descente sur terrain et l'étude des travaux à effectuer ont été réalisées la semaine passée, avec les différentes parties dont la direction régionale des Travaux publics de Boeny. Le bureau d'études était présent. Le programme du ministère s'intègre dans le cadre de la poursuite du projet CERC, deuxième vague. Les travaux débuteront bientôt et, cette fois, ils seront axés sur la portion Ambondromamy-Mahajanga », précise le directeur régional des Travaux publics.
Réhabilitation
L'objectif de développement de ce projet est d'améliorer la maintenance et la durabilité du réseau routier à Madagascar.
Les axes au pont de Tanambao à Andranolava, le pont de Mangapaika ainsi que le croisement d'Anjiajia ont été réhabilités entièrement après le passage des cyclones Ana, Batsirai, Emnati et Dumako, en deux mois seulement en 2022. Ces points ont été entièrement endommagés, entraînant la coupure partielle de la circulation. Les travaux de réfection ont été achevés en 2023.
« La RN4 a son PK 0 dans la région Analamanga et s'achève au PK 570 dans la ville de Mahajanga devant le grand baobab. Ce qui signifie que la cité des Fleurs bénéficiera aussi des travaux de réhabilitation inclus dans cette deuxième vague de la composante CERC », conclut le directeur régional.
