Pour la seconde fois, une épicerie a été attaquée à Anganomasina, dans la commune d'Ambohijanaka. Les bandits se sont enfuis avant l'arrivée des gendarmes.
L'insécurité reprend de plus belle dans les communes voisines, Alasora et Ambohijanaka. Mercredi soir, peu avant 19 heures, à Anganomasina, une épicerie a été la cible d'un gang de huit hommes armés pour la deuxième fois. La gendarmerie ne souhaite pas communiquer d'informations pour le moment. Elle affirme mener une enquête approfondie sur cette affaire criminelle.
Selon les récits de diverses sources civiles, les riverains ont remarqué la présence d'étrangers qui déambulaient dans leur quartier depuis 16 heures. Ils ne s'attendaient pas à ce qui allait se produire dans la soirée. Alors que des clients affluaient vers le magasin et que la rue était encore animée, la situation a soudainement basculé dans l'horreur. Les bandits s'en sont pris au commerçant, exigeant toutes ses recettes, celles de la journée et des jours précédents.
Les bandits ont également dépouillé toutes les personnes présentes, les tenant en respect avec leurs armes. Ensuite, ils ont rapidement quitté les lieux.
À visage découvert
Ils auraient emporté environ cinq millions d'ariary, selon les informations recueillies. Heureusement, aucune victime n'a été tuée. Les autres commerçants ont rapidement fermé leur porte. Les gendarmes ont ratissé le secteur, mais ont perdu la trace des criminels dans l'obscurité. Des témoins ont déclaré que les malfaiteurs ont agi à visage découvert, mais qu'ils ne les connaissaient pas.
La population locale réclame l'installation d'un poste avancé de la gendarmerie en raison de l'insécurité croissante qui règne actuellement. « Vers 2 heures du matin, nous avons été réveillés par des coups de feu. Cela venait de Tsilazaina. Nous avons cru que la fusillade faisait suite à l'attaque, mais les gendarmes nous ont dit qu'ils ont abattu un voleur de bétail », affirme-t-elle.
La gendarmerie a confirmé que le commandant de brigade d'Andoharanofotsy avait mené une patrouille avec l'équipe du poste fixe d'Ambohijanaka dès qu'il avait été informé d'une tentative de vol de boeufs. À cette heure-là, ils sont tombés sur l'auteur.
