Le président de l'Organisme général de l'information, Diaa Rachwan, a annoncé la participation de l'Égypte à l'avis consultatif soumis par l'Assemblée générale des Nations Unies à la Cour internationale de Justice sur les pratiques israéliennes dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, précisant que l'Égypte a soumis un mémorandum à la CIJ et présentera le 21 février 2024 une plaidoirie devant la même Cour.
Rachwan a déclaré que la plaidoirie confirmait la compétence de la Cour internationale de Justice pour examiner l'avis consultatif en tant que l'un des organes autorisés - conformément à la Charte de l'Organisation- à demander un avis consultatif à la Cour et étant donné que la question porte sur les dimensions juridiques des colonies israéliennes illégales dans les territoires palestiniens occupés, qui violent les principes du droit international et des résolutions de la légitimité internationale.
Il a également expliqué que le mémorandum égyptien comprend l'illégalité de l'occupation israélienne, qui a duré plus de 75 ans en violation des principes du droit international humanitaire, ainsi que les politiques d'annexion de terres, de démolition des logements, d'expulsion et du déplacement des Palestiniens, en violation des règles du droit international général, y compris : le droit à l'autodétermination du peuple palestinien et l'interdiction de s'emparer de terres par le recours à la force armée.
Le mémorandum inclut également un rejet des politiques israéliennes de persécution, de discrimination raciale et d'autres pratiques, qui violent de manière flagrante les principes du droit international humanitaire et des droits de l'homme.
Le président de l'OGI a déclaré que le mémorandum et le plaidoyer égyptien appelaient la CIJ à confirmer la responsabilité d'Israël pour tous ces actes internationalement illégaux, ce qui nécessite le retrait immédiat d'Israël des territoires palestiniens occupés, y compris : la ville de Jérusalem, et à indemnisation du peuple palestinien pour les dommages qu'il a subis en raison de ces politiques et ces pratiques internationalement illégales, ainsi qu'à l'appel de tous les pays du monde et la Communauté internationale à ne pas reconnaître d'effet juridique aux mesures israéliennes et à laisser les organisations internationales et les Nations Unies assument leurs responsabilités à cet égard.