Algérie: APN - Adoption du projet de loi sur l'industrie cinématographique

ALGER — Les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont adopté à l'unanimité, lundi, le projet de loi sur l'industrie cinématographique qui se veut un acquis juridique et règlementaire pour le 7e art en Algérie.

Le vote s'est déroulé en séance plénière présidée par le vice-président de l'Assemblée, Ahcene Hani, en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji et de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar.

A cette occasion, Mme Mouloudji s'est félicitée pour ce "grand acquis juridique et réglementaire, relatif à la révision du cadre juridique et structurel du secteur du cinéma" et qui vise à "relancer une véritable industrie cinématographique, en encourageant l'investissement, en sus de l'aménagement d'un climat incitatif pour les professionnels, à travers la facilitation de l'obtention du foncier et des crédits bancaires, tout en les encourageant à construire des complexes et des cités cinématographiques".

Cette loi tend également, ajoute la ministre, à " créer un environnement favorable à l'émergence et au développement des talents, ce qui explique la grande attention accordée par le Président de la République à ce secteur qui allie promotion du produit culturel et artistique et création d'opportunités d'investissement, à même de contribuer à la prospérité de l'économie nationale et au développement durable", estimant que c'est "un nouveau jalon ajouté par l'APN à la consolidation et au renforcement de l'arsenal juridique de notre Algérie nouvelle, Etat de Droit".

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La ministre a adressé ses vifs remerciements et sa gratitude au président de la République, pour son orientation à même d'associer les artistes, les réalisateurs, les professionnels et tous ceux intéressés par le cinéma à l'enrichissement et la cristallisation de cette loi, les félicitant pour cette réalisation, "une ambition, désormais un acquis, à même de répondre à leurs ambitions et leur permettre d'innover et de travailler dans des conditions plus professionnelles, en sus d'explorer et d'accompagner les nouveaux talents qui fondent l'avenir du cinéma algérien et l'honore dans les fora internationaux".

Pour la ministre, cette loi permettra, à travers ses dispositions, "à l'Algérie de franchir (..) de grands pas, à travers la relance de cette activité vitale et en assurant la qualité et la promotion de ce domaine aux niveaux professionnels escomptés, en sus du développement du système de formation et de formation continue dans tous les métiers inhérents au 7e art".

Dans ce contexte, Mme Mouloudji a indiqué que cette loi "apportait une nouvelle vision et une réforme, à travers laquelle, on attend un nouveau départ en vue de renforcer le secteur cinématographique dans le cadre de la gouvernance et de la transparence, en vue de son apport à la relance nationale et dans le suivi des enjeux majeurs que connait notre pays, au regard de son rôle stratégique dans la consolidation de l'identité culturelle algérienne.

La loi tend également à "créer une approche, en vue d'ériger le cinéma algérien en levier central dans le développement national, en tant qu'art qui répond aux normes internationales et en tant que véritable industrie qui permet d'insuffler une nouvelle dynamique à l'économie nationale".

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