Sénégal: Panel de haut niveau de la journée internationale de la femme - Aminata Mbengue Ndiaye réclame davantage de ressources pour les femmes

La Journée internationale des Femmes a été célébrée hier, vendredi 8 mars. Au Sénégal, le ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de l'enfance, Fatou Diané Guèye, a fêté cette journée sous forme de panel avec comme thème : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».

C'est en présence de la présidente du Haut conseil des Collectivité territoriales (HCCT), Aminata Mbengue Ndiaye. Lors des échanges, la présidente du HCCT a fait savoir que les femmes ont besoin de ressources pour développer leurs activités pour satisfaire leur famille.

L'édition 2024 de la Journée internationale des Femmes a été célébrée sous le Thème « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». Un thème que la présidente du Haut conseil des Collectivité territoriales (HCCT), Aminata Mbengue Ndiaye, a vivement apprécié.

« Je me réjouis vraiment sur le thème de cette Journée internationale de la Femme, cette année, parce que cela viendrait couronner ou compléter le travail qui a été fait par les femmes. Si on doit investir encore davantage des ressources, pour le développement des femmes, pour le développement de leurs activités, je crois que c'est la famille qui va ressentir cela et même le pays aussi. Pour dire que, quand les femmes ont des ressources, leurs principales préoccupations, c'est de satisfaire le besoin de leur famille. C'est pourquoi, vous les voyez dans tous les marchés, surtout dans les marchés hebdomadaires ».

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Poursuivant son propos, Aminata Mbengue Ndiaye ajoute : « Donc, je soutiens ce thème et je crois que le ministre de la Femme va tout faire pour davantage s'adresser aux partenaires au développement comme ONU-Femmes qui pourra les aider à avoir tout le système des Nations Unies et d'autres partenaires bilatéraux qui pourront les appuyer ».

Alors, aujourd'hui relève Mme Aminata Mbengue Ndiaye, « investir sur les femmes, c'est en même investir pour la famille et pour le pays ». Puisque, souligne-t-elle, « tous ce que les femmes veulent et recherchent, c'est améliorer les conditions de vie de leur famille ». Et pour cela, il leurs faut « des ressources mais pas des prêts usuraires qui les empêchent de développer leurs activités économiques. Vraiment il y a des efforts qui ont énormément été fait, surtout avec le désenclavement de certains villages et villes », a indiqué la présidente du HCCT, citant également le Programmes d'urgence de développement communautaire (PUDC) «qui a beaucoup développé l'électricité au niveau des villages». Il y a aussi «l'accès à l'eau pour l'utilisation domestique et la production, parce que on ne peut faire de l'élevage, l'agriculture sans eau», fait-elle savoir.

Selon Aminata Mbengue Ndiaye, dans certaines localités, comme dans le département de Dagana, des femmes sont dans la culture de la patate, de la tomate industrielle. «Et je crois ces femmes méritent d'être aidées et soutenues car elles ont beaucoup de problèmes notamment le matériel agricole. Elles utilisent encore la daba. Je crois que cela doit changer avec des efforts qui ont été fait pour équiper le monde rural. En gros, je crois que les activités des femmes doivent être prises en compte dans tout ça».

Raison pour laquelle, insiste-t-elle, « je crois que (conformément) le thème qu'on a pris, «Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme», il faut augmenter le financement des femmes. Parce que si les femmes ont suffisamment des ressources elles vont développer le

monde. Je le crois et j'ai vu en elles, avec les petits moyens qu'elles ont, ce qu'elles réalisent. Pour dire simplement que le nerf de la guerre, c'est avoir des ressources. Donc, si le président augmente les ressources financières aux femmes, elles peuvent réaliser beaucoup de choses au Sénégal».

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