Madagascar: Lutte contre les violences basées le genre - Mialy Rajoelina championne de la lutte conte les VBG

Le dialogue de haut niveau sur « l'investissement pour accélérer l'égalité du genre » en présence de la directrice régionale de l'UNFPA pour l'Afrique de l'Est et du Sud, Lydia Zigomo, a permis à Mialy Rajoelina de lancer un appel à l'action, qui va permettre d'accélérer l'élimination des violences basées sur le genre et la lutte pour l'égalité des genres. Elle a également reçu un trophée de reconnaissance à l'occasion.

Les défis posés par la violence basée sur le genre et les inégalités de genre sont difficilement réalisables par des approches isolées, lorsque différents acteurs agissent seuls et sans coordination. La Première Dame de Madagascar est engagée en tant que Championne pour la lutte contre les violences basées sur le genre et réitère sa détermination à mettre fin aux violences basées sur le genre et aux pratiques néfastes, y compris les mariages des enfants.

C'est durant le dialogue de haut niveau sur « l'investissement pour accélérer l'égalité du genre » en présence de la directrice régionale de l'UNFPA pour l'Afrique de l'Est et du Sud, Lydia Zigomo qui s'est tenu hier au Carlton qu'elle a appelé le gouvernement, les partenaires techniques et financiers, les bailleurs de fonds, les sociétés civiles, à considérer comme priorités dans leur programmation stratégique la problématique des violences basées sur le genre et à investir davantage pour la promotion et l'autonomisation des femmes afin qu'ensemble, pour l'avenir du pays, nous puissions mettre fin aux violences basées sur le genre et autres pratiques néfastes.

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« Je saisis cette occasion pour faire à nouveau un appel à l'action, un plaidoyer, pour qu'ensemble nous accélérions les progrès pour les femmes et les filles de mon pays, pour inciter et solliciter tout un chacun à investir en faveur des femmes pour accélérer le rythme. Agissons ensemble, sensibilisons, informons le plus grand nombre car ceci est vital ! Agissons bien, agissons pour que l'impact soit rapide, durable et en profondeur. Nous avons tous le devoir de nous lever pour dénoncer et éliminer ce fléau qui gangrène notre monde et qui condamne nos sociétés, nos familles et nos générations futures », a-t-elle déclaré.

Préventions

Bien que des progrès notables aient été accomplis au cours des années pour endiguer les violences basées sur le genre et promouvoir l'égalité entre les hommes et les femmes, des lacunes importantes subsistent, la plupart du temps avec des chiffres assez alarmants. Les violences physiques et les violences sexuelles représentent respectivement 30% et 14%. Le pays occupe le 14e rang mondial des pays à fortes proportions de filles mariées avant l'âge de 18 ans (40,3% des filles mariées avant l'âge de 18 ans et 12,7% avant l'âge de 15 ans).

Les violences basées sur le genre restent une menace importante pour le bien-être et l'autonomisation des femmes et des filles, et freinent notre progrès et développement collectifs « La prévention et la réponse aux violences basées sur le genre et autres pratiques néfastes sont indispensables pour accélérer les progrès vers l'égalité du genre, la croissance économique durable et le bien-être social qui profite à tous. Les VBG et les autres pratiques néfastes restent un obstacle majeur à l'épanouissement et à la résilience des femmes et des filles », renchérit Mialy Rajoelina. C'est durant ce dialogue de haut niveau sur « l'investissement pour accélérer l'égalité du genre » que la directrice régionale de l'UNFPA, Lydia Zigomo a remis un trophée de reconnaissance à la Première Dame pour son engagement inconditionnel dans la lutte contre les VBG.

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