Réuni à l'occasion de la Journée des droits des femmes le 8 mars à Brazzaville, le personnel féminin de la Direction générale des transports terrestres (DGTT) a réitéré sa volonté de participer à l'exécution des réformes du secteur. Ces femmes actives réclament des sessions de renforcement des capacités pour être plus performantes dans leurs administrations.

La DGTT regorge d'un effectif important de femmes dont beaucoup ne sont pas placées à des postes de responsabilité. Par la voix de la directrice du Transport ferroviaire, Lucie Obibela Dinga, elles ont appelé la hiérarchie, notamment le directeur général des Transports terrestres, à les associer dans la prise de décision, en les commettant à des postes de responsabilité au lieu du secrétariat ou chef de bureau.

Au cours de leurs discussions, les femmes de la DGTT ont exprimé leurs besoins en termes de formation. À l'heure de la digitalisation, a insisté Lucie Obibela Dinga, les femmes doivent être outillées à l'informatique et d'autres métiers de terrain. « La parité signifie la participation des femmes et des hommes à toutes les échelles de l'administration(...) En tant qu'actrices de la réforme, les femmes doivent aussi bénéficier de ces avancées », a insisté la directrice du Transport ferroviaire, l'une des rares femmes à occuper un poste de responsabilité au sein de cette structure étatique.

Présent à la rencontre de ses collaboratrices, le directeur général des Transports terrestres, Mopaya Atali, a pris note des préoccupations exprimées et de la volonté de ces femmes de participer à la prise de décision. Concernant le renforcement des capacités, il a annoncé l'organisation prochaine des sessions de formation destinées au personnel féminin pour lui permettre de dépasser le complexe et de développer les aptitudes professionnelles, le courage...

La direction a pris des engagements en faveur de la promotion des femmes au sein de cette entité publique. « Notre ambition est de faire de la DGTT une administration publique performante, un des piliers du développement économique, capable de mettre à la disposition des usagers des services de qualité. Apportez vos curriculums vitae, selon que vous aspirez à être cheffe de bureau, de service, selon votre compétence et votre profil », a déclaré Mopaya Atali.