Afrique: Revue de presse de l'Afrique Francophone du 13 Mars 2024

13 Mars 2024

 Niger : Coopération militaire - Des responsables américains à Niamey pour des entretiens avec la junte

Plusieurs hauts responsables américains devraient se rendre à Niamey mardi pour renouer le contact avec la junte au pouvoir, a indiqué le département d'Etat. La sous-secrétaire d'Etat en charge de l'Afrique Molly Phee, ainsi qu'une haute responsable du Pentagone Celeste Wallander et le commandant en chef du commandement militaire américain pour l'Afrique (Africom) Michael Langley s'y séjourner mardi et mercredi, selon un communiqué. Il s'agit de « poursuivre les discussions engagées depuis le mois d'août » avec les militaires au pouvoir au Niger » sur un retour sur la voie de la démocratie et sur l'avenir de notre partenariat en matière de sécurité et de développement", ajoute le texte. (Source : aniamey.com)

Côte d’Ivoire : Pour la présidentielle 2025 - Une pétition de 4 millions de signatures lancée pour la candidature du Président Ouattara

Quatre millions de signatures pour la candidature du Président Alassane Ouattara. C'est l'objectif que s'est fixé l'Union des leaders pour la candidature d'Ado (Ulc-Ado 2025). Cette opération lancée le 12 mars 2024 vise à accorder un nouveau mandat au Président de la République, Alassane Ouattara, afin que la Côte d'Ivoire continue de bénéficier de son expertise. Mieux, cette candidature permettra au Chef de l’Etat de poursuivre ses actions de développement entamées depuis 2011. « Pour participer à cette pétition, il faut se rendre sur la plateforme www.ado2025.com et remplir le formulaire adressé à cet effet », a précisé Sanogo Kakou Serge, président du mouvement Ulc-Ado 2025. Révélant que la gouvernance du Chef d’État est éloquente et remarquable.  Il a encouragé tous les Ivoiriens à souscrire massivement à la pétition. Notons que M. Koalla Célestin, directeur général du logement et du cadre de vie, était le parrain de cette activité. (Source :  fratmat.info)

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 Guinée : Gestion de la transition - Le Premier ministre préconise une prolongation jusqu’en 2025

Le nouveau Premier ministre guinéen Amadou Oury Bah a reconnu que les militaires qui ont pris le pouvoir par la force en 2021 devraient le garder au moins jusqu'en 2025 et manquer à leur engagement de partir d'ici à fin 2024. Rapporte abamako.com. Selon cette source, Amadou Oury Bah, nommé à son poste par les militaires il y a deux semaines, est le premier responsable aussi haut placé à envisager ouvertement le non-respect de cet engagement, pris sous la pression, auprès de la Communauté des Etats ouest-africains (Cédéao) d'organiser des élections avant fin 2024. Ce manquement faisait de moins en moins de doute au vu du peu de progrès accompli vers un transfert de pouvoir et de la situation intérieure.« Il y a beaucoup de contingences », a dit Amadou Oury Bah dans un entretien avec la radio française RFI diffusé mardi. « Dans un contexte où nous accusons une fragilité sur le plan économique, sur le plan financier, nous devons travailler à une stabilisation, à une décrispation politique pour avoir la possibilité d'examiner et de faire les étapes du chronogramme dans une relative sérénité », a-t-il dit. En claire, selon le nouveau Pm, « l'objectif, c'est de finir cela et je pense que 2025 est une bonne période pour couronner l'ensemble du processus » Le Premier ministre a repris à son compte l'argument des militaires selon lequel ils avaient besoin de temps pour refonder l'Etat et mener à bien de profondes réformes pour mettre fin à une instabilité chronique. (Source : abamako.com)

 Mali : Septentrion -  Assimi arrache une paix précaire à Kidal

Pour la paix et la réconciliation nationale, plus de 160 chefs coutumiers ont accepté, la main tendue du Président de la Transition, colonel Assimi Goïta, en démissionnant « avec effet immédiat » du Conseil de l’Adrar des ifoghas, du HCIA et du Cadre stratégique permanent (CSP-PPC). Tous de la région de Kidal, ces leaders communautaires sont tous des adhérents au Conseil supérieur des Imghads et Alliés (CSIA) qui s’engagent à respecter l’autorité de l’État et à œuvrer pour la paix, la réconciliation nationale et la cohésion sociale. C’était à la faveur d’une rencontre présidée par le gouverneur de la région, le Général El Hadji Gamou. « Nous, chefs et conseillers de fraction du Cercle d’Aguelhok, déclarons notre démission avec effet immédiat du Conseil de l’Adrar et du Cadre stratégique permanent (CSP-PPC). Nous déclarons aussi notre soutien total aux idéaux de Son excellence, colonel Assimi Goïta, président de la Transition», a déclaré Agaly Ag Biga, porte-parole des chefs coutumiers d’Aguelhoc. Zeid Ag Noh, chef coutumier d’Imididagane Iminass, a également engagé sa communauté à accompagner le président de la Transition dans le cadre du Dialogue direct inter-Maliens». (Source : abamako.com)

Sénégal :  Affaire SONKO- L’Etat devrait renoncer à un recours contre l’opposant Sonko

L'Etat du Sénégal devrait renoncer à un recours contre une récente décision de justice favorable à l'opposant Ousmane Sonko, emprisonné, a appris l'AFP mardi auprès de sources proches du dossier. Le désistement concerne une ordonnance du 14 décembre du tribunal de grande instance de Dakar. Le tribunal avait ordonné la réintégration de M. Sonko sur les listes électorales desquelles il a été radié après une condamnation par contumace à deux de prison ferme, le1er juin 2023, dans une affaire de mœurs. Une audience de la Cour suprême est prévue jeudi pour examiner le recours interjeté par l'Etat contre l'ordonnance du 14 décembre. L'Etat "compte se désister à l'audience", ont dit à l'AFP deux sources proches du dossier. L'un des avocats de M. Sonko, Me Djiby Diagne, a dit à l'AFP que son client devait recouvrer ses droits électoraux si l'Etat confirme son désistement. La situation judiciaire de M. Sonko demeure cependant sujette à controverse. M. Sonko, candidat déclaré à la présidentielle de 2024, en a été écarté en janvier par le Conseil constitutionnel parce qu'il avait été rendu, selon les juges, inéligible par une autre condamnation, dans une affaire de diffamation. La campagne en vue de la présidentielle fixée au 24 mars se déroule donc sans lui. Aucune incidence éventuelle d'un désistement de l'Etat n'apparaissait clairement mardi sur le processus électoral en cours. Le parti de M. Sonko a désigné le second de celui-ci, Bassirou Diomaye Faye, pour le remplacer à la présidentielle, avec l'assentiment de M. Sonko. M. Faye est lui aussi incarcéré. (Source : Afp)

Soudan : Conflits inter armées - L’armée reprend le contrôle de la télévision d’Etat

Après 11 mois de conflit, l’armée soudanaise a réussi à reprendre le contrôle du siège de la radiotélévision d’État à Omdurman, une avancée stratégique dans le conflit civil qui l’oppose aux Forces de soutien rapide (FSR). Les soldats soudanais ont célébré cette victoire qu’ils qualifient de majeure, dans leur lutte pour le contrôle de Khartoum et des villes environnantes. Les FSR occupaient le bâtiment depuis le début du conflit, mais n’ont pas été en mesure d’émettre des contenus, la télévision d’État continuant à diffuser depuis d’autres endroits du pays. Cette reconquête par l’armée soudanaise renforce son emprise sur les médias publics, un enjeu important dans le contexte de la lutte pour le pouvoir. (Source : Afrique sur7)

Egypte : Drame sur le terrain - Ahmed Refaat victime d’un malaise lors d’un match de football en Égypte

Lors du match opposant Al Ittihad à Modern Future en première division égyptienne, un événement tragique a eu lieu sur le terrain. Ahmed Refaat, entré en jeu à l’heure de jeu, s’est effondré à la 88e minute, suscitant l’effroi parmi ses coéquipiers et les spectateurs. Le joueur international égyptien, âgé de 30 ans et comptant 9 sélections, aurait perdu connaissance pendant plus d’une heure en raison d’une tension artérielle extrêmement basse, selon plusieurs sources. Immédiatement pris en charge par le staff médical du club, Ahmed Refaat a été évacué d’urgence par une ambulance. Placé en soins intensifs, sa situation reste critique et ses conditions vitales demeurent instables. Son cœur s’étant arrêté pendant une heure, Ahmed Refaat lutte pour sa survie. Si jamais il revient à la pratique du football, il devra être sous assistance respiratoire. Des nouvelles de son état de santé sont attendues avec appréhension. (Source : aouaga.com)

 Burkina Faso :   Gestion foncière- Une plateforme numérique pour résoudre le problème

Le secrétaire général du Ministère de l’urbanisme et des affaires foncières, Delwendé Maxime Tiendrébéogo, a procédé ce mardi 12 mars 2024 à Ouagadougou, au lancement de la plateforme en ligne dédiée à toutes les personnes ayant déjà payé une parcelle avec les ex-promoteurs immobiliers de 2008 à aujourd’hui. Cette action s’inscrit dans le cadre de l’évaluation du passif immobilier de la promotion immobilière privée. www.passif-immobilier.bf, c’est la plateforme numérique lancée ce mardi pour recouper et vérifier les informations reçues préalablement de la part des ex-promoteurs immobiliers afin de disposer d’informations fiables. Selon le secrétaire général du Ministère de l’urbanisme et des affaires foncières, Delwendé Maxime Tiendrébéogo, à terme cette plateforme va permettre de résoudre le passif foncier « une bonne fois » pour que chacun puisse connaître son sort par rapport aux parcelles. « Aujourd’hui, il y a des millions de Burkinabè qui ont acquis des biens immobiliers avec des promoteurs. Beaucoup d’entre eux, dans le prétraitement, ne disposaient pas de toutes les autorisations requises de l’administration.  Delwendé Maxime Tiendrebeogo a fait savoir que les dispositions sont prises pour communiquer efficacement afin que tous les clients des ex-promoteurs immobiliers s’inscrivent. Le site, a-t-il révélé, peut accueillir 2000 visiteurs au même moment pour être inscrit. Déjà, à la date d’aujourd’hui, un millier de personnes ont déjà été inscrites. ( Source : aouaga.com)

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