La représentante résidente du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) au Congo, Adama Dian Barry, a remis, le 13 mars à Brazzaville, au ministre délégué à la Décentralisation et au Développement local, Juste Désiré Mondélé, l'ébauche du Programme accéléré de développement communautaire, un nouveau projet qui vise l'amélioration des conditions de vie de la population rurale.
Le Programme accéléré de développement communautaire est un projet initié par le gouvernement, avec l'appui du Pnud. Conçu sur la base des besoins de la population rurale, il va s'exécuter, dans sa phase pilote, sur trois ans entre 2024 et 2026 dans tous les douze départements du Congo.
Les projets identifiés et proposés par les communautés elles-mêmes seront mis en oeuvre dans plusieurs secteurs dont ceux de la santé, de l'éducation, des infrastructures et de l'agriculture, notamment dans le maraîchage.
« Nous sommes honorés de recevoir l'étude du Programme accéléré de développement communautaire, qui a fait l'objet d'une large consultation communautaire. Ce programme fait avec nos collectivités au profit de notre population viendra booster la problématique de l'employabilité des jeunes, de l'autonomisation de la femme, avec pour objectif de redynamiser les collectivités locales », s'est réjoui le ministre Juste Désiré Mondélé, recevant l'ébauche du projet.
Il a précisé que le projet créé sur instructions personnelles du président de la République, Denis Sassou N'Guesso, a été préalablement approuvé par les préfets de département et les présidents des conseils départementaux, lors de la dernière conférence des préfets et des présidents des conseils départementaux tenue récemment à Ouesso, dans le département de la Sangha.
Le choix des projets à mettre en oeuvre, a-t-il précisé, a été fait par la population locale elle-même, sur la base de ses besoins. Il permettra de booster le développement rural et d'accorder la plus-value à la communauté rurale.
Devant le coordonnateur des agences du système des Nations unies au Congo, Chris Mburu, la représentante résidente du Pnud a rappelé que le projet aura un impact majeur sur la vie quotidienne « de la population rurale reculée et périurbaine, et permettra de la tirer de l'extrême pauvreté, conformément aux objectifs de développement durable ».
