Ile Maurice: La ville lumière se prépare doucement mais sûrement

À 130 jours du début de la 33e édition des Jeux Olympiques (JO) de Paris, les organisateurs intensifient leurs efforts malgré une dose de polémiques. Pendant 16 jours - du 26 juillet au 11 août - ces JO d'été promettent d'être mémorables avec les regards du monde entier rivés sur la capitale française. À Maurice, les sportifs redoublent d'efforts pour obtenir le sésame pour y participer, alors que pour des résidents mauriciens à Paris, les préparatifs semblent avancer lentement.

C'est du moins l'avis de Jean Mario Peertun, impliqué dans la radio/télé de l'océan Indien, qui attend impatiemment sa carte d'accréditation pour couvrir l'évènement. «Il faut s'organiser car nous voulons promouvoir Maurice durant ces jeux.» En tout cas, il confirme que les habitants en parlent d'autant que c'est la première fois que Paris accueille ces jeux. «C'est encore un peu tôt certes, mais on ne va pas tarder à commencer nos préparatifs.»

Il n'est pas le seul Mauricien dans ce cas. Kinsley Laurence, ancien animateur radio désormais en France, partage ses préoccupations, notant qu'à ce stade, le négatif domine les débats. «Comme je suis sur la radio, j'en parle assez souvent. Mais concrètement, on ne voit pas grand-chose pour l'instant si ce n'est le côté négatif.»

Bien que les perturbations et la hausse des prix des transports soulèvent des inquiétudes, l'excitation grimpe à l'approche de cet événement mondial. «Les prix des logements seront exorbitants pour les touristes et les tickets de métro deux fois plus chers. Malgré le sentiment que ce sera la cacophonie, il y a une certaine excitation. Ce sera quand même un grand rendez-vous sportif et Paris sera le centre du monde.»

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Cependant, souligne Kinsley, les Français sont connus pour leur tendance à se plaindre, mais l'ambiance festive finira par l'emporter. Entre-temps, les polémiques enflent sur la toile. La possibilité que la chanteuse Aya Nakamura interprète une chanson d'Édith Piaf pour la cérémonie d'ouverture a déclenché des réactions passionnées. Bien que soutenue par les organisateurs, elle a été victime d'une vague de haine, suscitant des réponses de soutien, dont celle de la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra.

Une autre controverse concerne les règles strictes pour les spectateurs accompagnés de bébés. Ils sont nombreux à avoir déjà acheté des billets pour des épreuves et qui découvrent que les bébés doivent aussi être en possession d'un billet, sous peine d'être refoulés à l'entrée. La presse française indique que*«tous les spectateurs auront besoin d'un billet valide pour accéder à un site olympique, y compris les enfants de tous âges»*.

De plus, l'oubli de la métropole de Lille sur l'affiche officielle des JO ajoute encore à l'agitation. D'autant que les deux autres sites qui accueillent des épreuves - Marseille et Tahiti - sont bel et bien représentés. Autant de sujets qui alimenteront les discussions dans les jours à venir, en attendant le début des compétitions.

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