Luanda — Le Tarif douanier version 2022, qui entrera en vigueur le 3 avril, comprend une exonération de 37% des droits d'importation, ce qui représente un équilibre au niveau de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe (SADC).
Selon le chef du Département des tarifs douaniers et du commerce douanier de l'Administration générale des impôts, Ângelo Silva, il y a eu une réduction de tous les produits liés aux intrants agricoles, aux équipements industriels, aux routes et aux automobiles, pour permettre à la production nationale de continuer à croître.
Intervenant à l'atelier sur le nouveau Tarif Douanier, réalisé mardi, à Luanda, le technicien a souligné que le document comporte un ensemble de cinq mille 953 lignes tarifaires, apportant des changements dans le cadre du commerce international du système harmonisé version 2022 et au niveau national.
Il a ajouté que l'instrument douanier prévoit également la réduction des droits d'importation sur les boissons gazeuses, de 60 à 50%, les chaussures, de 30 à 20%, les téléphones portables (10 à 2%), entre autres.
À son tour, le technicien d'importation de la société SociFarma, João Quintas, a souligné le changement du nouveau tarif douanier comme un facteur qui permettra de soumettre la commande et de retirer la marchandise.
Etelvino José, technicien des douanes de Sistec, a salué la réduction d'environ 10% des produits technologiques, comme les téléphones, espérant que le tarif puisse répondre aux attentes des opérateurs et de la société, en facilitant les importations.
Avec le nouveau tarif, les biens destinés à un usage personnel d'une valeur supérieure à un million de kwanzas seront taxés à 16%, tandis que les produits dépassant l'équivalent de 1,5 million de kwanzas seront taxés sous le régime général.
Les biens personnels exonérés du paiement des droits de douane ne peuvent pas être transportés par des mineurs de moins de 18 ans et comprennent seulement un litre de spiritueux, deux litres de vin, 200 cigarettes ou 250 grammes de tabac en poids net, entre autres.
Les données disponibles indiquent que l'agenda comprend un ensemble de 5 953 lignes tarifaires organisées en quatre groupes d'intervention, dont le premier concerne les intrants agricoles et les matières premières pour le secteur productif.
Le deuxième groupe est celui des produits intermédiaires et des biens d'équipement, selon leurs caractéristiques, avec un taux réduit attendu, entre 2 et 10 pour cent.
Dans le troisième groupe de biens de consommation, le taux est de 10 et 30 pour cent et, enfin, pour les produits sensibles liés à la santé et à l'environnement, de 40 et 60 pour cent sont proposés.
