Burkina Faso: Ouagadougou - Des riverains inquiets d'une construction dangereuse

Il est parvenu à Kantigui, des plaintes incessantes des riverains d'une construction au secteur 42 de l'arrondissement 10 de la commune de Ouagadougou. Leurs plaintes portent sur la construction d'un grand magasin sur une parcelle à usage d'habitation. « Ce n'est pas une zone commerciale. Comment peut-on construire un magasin dans une zone à usage d'habitation ? De plus, le propriétaire ne dispose d'aucune autorisation de construire », s'est indigné la source de Kantigui. Ladite source précise que les riverains ont attiré l'attention du ministère de l'Urbanisme, des Affaires foncières et de l'Habitat, à travers la direction du contrôle de la construction. « Les travaux furent en un premier moment suspendu. Mais, contre toute attente et à notre grand étonnement, les travaux ont repris et toujours sans autorisation. Nous avons à nouveau interpellé la direction mais rien ne semble venir pour nous sauver de cette construction qui met en danger la vie de tout l'entourage », fulmine l'interlocuteur de Kantigui. C'est donc le lieu pour Kantigui, d'inviter toute la direction du contrôle de la construction à exiger, à tout le moins, que le terrain soit déclassé et que l'auteur se mette en règle afin de préserver la vie des riverains et le vivre-ensemble.

Tenkodogo : ils « détournent » un malade qui meurt

Il y a des faits qui laissent parfois Kantigui pantois. Font partie de ceux-là, cette affaire de détournement d'un malade au Centre hospitalier régional (CHR) de Tenkodogo ayant viré au drame, le 14 mars dernier et qui défraie la chronique dans toutes les gargotes de la cité de Zoungrantenga. En effet, selon la source de Kantigui, une personne âgée s'était rendue au CHR pour trouver une solution à un mal qui l'étreint depuis un certain temps. Le médecin qui l'a reçu lui aurait dit qu'une intervention chirurgicale comportait des risques au regard de la fragilité du septuagénaire, préférant lui recommander des comprimés pour traiter le mal. Rendez-vous lui aurait été donné pour le 12 mars 2024. Et, c'est ce jour-là, au sortir de cette consultation, poursuit notre interlocuteur, que des agents de santé du CHR auraient approché le patient et ses accompagnateurs pour leur dire qu'une intervention chirurgicale est bien possible, s'il accepte de se rendre dans une clinique de la ville où ils officiaient, semble-t-il.

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« Marché conclu », a-t-on expliqué à Kantigui. Rendez-vous est pris, dit-on. Mais le jour J, l'intervention ne se serait pas passée comme prévue, parce qu'après l'intervention, le « vieux » est tombé dans un état comateux profond. Craignant le pire, a-t-on rapporté à Kantigui, ses enfants auraient décidé de le ramener d'urgence au CHR pour voir le médecin qui avait pourtant déconseillé l'idée d'une intervention chirurgicale. Celui-ci aurait affirmé qu'il ne peut pas engager la responsabilité de l'hôpital sur le patient en agonie. Difficile à entendre pour la fille du septuagénaire qui se serait évanouie sur place. Prise en charge, elle serait revenue à elle, mais pour son père, sous assistance respiratoire, était déjà passé de vie à trépas. Pour l'heure, nous confie-t-on, la famille du défunt n'a pas encore porté plainte contre les agents de santé ayant détourné le malade, préférant s'en remettre au roi de Tenkodogo. C'est le lieu pour Kantigui d'interpeller les autorités de tutelle de ces agents présumés fautifs à tirer cette affaire au clair et surtout les citoyens à prêter une oreille attentive aux avis des spécialistes.

Banwa : la direction provinciale de l'élevage est-elle en train de perdre son espace ?

Kantigui, en accompagnant son oncle pour vacciner deux boeufs est tombé sur une discussion entre un agent de l'élevage et un maçon qui construisait une maison derrière les bureaux de la direction provinciale de l'Elevage et des Ressources animales des Banwa (Solenzo). En voulant comprendre, Kantigui a appris que des bornes bien hautes délimitent l'espace de la direction provinciale mais des personnes ont construit des maisons à l'intérieur malgré les avertissements des agents. Kantigui qui regrette ces genres de pratiques interpelle l'autorité compétente à tirer les choses au clair. Par ailleurs, il invite la direction provinciale à se donner les moyens de clôturer son terrain pour éviter de telles situations.

Pô : Une bonne volonté ouvre un dépôt pharmaceutique dans le village de Guénon

Kantigui a été informé d'une action salvatrice d'un jeune ressortissant de la commune de Tiébélé, province du Nahouri, du nom de Yssa Ouézénamou dit Grigo. Evoluant dans le domaine de la pharmacie en tant que prestataire à Pô, il vient d'ouvrir un dépôt pharmaceutique dans le village de Guénon, situé environ à 10 km de Tiébélé et à 40 km de Pô. Selon l'informateur de Kantigui, cette personne très sociale livre également des produits à moindre coût à des malades dans les communes de Tiébélé, Zecco et Ziou.

Trouvant que ses parents éprouvaient des difficultés à se procurer des produits pharmaceutiques et pour rendre accessible les médicaments et des consommables médicaux, il a trouvé un partenaire qui a ouvert une officine pharmaceutique dans le chef-lieu de la commune de Tiébélé, il y a de cela deux ans. Cette requête a trouvé un écho favorable de la part de ce dernier. Le 2 mars 2024 dernier, le dépôt pharmaceutique a ouvert ses portes au grand bonheur des populations. Kantigui souhaite que son action soit imitée afin que chaque Burkinabè quel que soit son domaine d'activité puisse apporter sa contribution pour l'amélioration des conditions de vie des populations.

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