Algérie: Escrime/JO-2024 - Cinq athlètes algériens qualifiés, mais la Fédération souhaite plus

ALGER - L'Escrime algérien sera présent aux Jeux olympiques de Paris 2024 avec au moins cinq athlètes (un en fleuret masculin et quatre au sabre féminin), mais la Fédération algérienne (FAE) souhaite qualifier d'autres escrimeurs, à l'occasion du zonal Afrique prévu à Alger en avril prochain et réaliser pourquoi pas une participation historique.

En effet, lors de la Coupe du monde-2024 d'escrime qui a pris fin, dimanche à Saint-Nicolas en Belgique, l'Algérie été représentée par Samir Haroui au fleuret et six sabreuses (Saoussen Boudiaf, Abik Boungab, Kaouthar Mohamed Belkebir, Benadouda Chaima, Zohra Kehli et Naila Benchagour. Résultats des courses, l'Algérie a réussi à qualifier cinq escrimeurs aux Jeux olympiques de Paris-2024. Il s'agit de Salim Haroui au fleuret masculin, et l'équipe féminine du sabre (composé de quatre athlètes).

Une qualification "importante, mais obtenue dans "la douleur", a expliqué à l'APS, le directeur exécutif de la fédération algérienne d'escrime (FAE), Samir Hammoudi.

"C'est une performance énorme, mais réalisée vraiment dans la douleur, où toute l'équipe s'est battue durant un tournoi très relevé. On a vu nos athlètes, menés au score et revenir dans la souffrance face à des adversaires performants. Les jeunes ont très bien travaillé pour atteindre cet objectif, mais un long chemin nous attend pour peut-être en faire qualifier d'autres, avec un peu de chance lors du Zonal africain qui aura lieu à Alger (normalement au centre féminin, le 27 avril)", a indiqué Hammoudi.

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Si la présence de Salim Haroui (fleuret) serait la seconde pour lui, après sa participation aux Jeux olympiques-2020 de Tokyo, celle de l'équipe du sabre féminin marque un jalon supplémentaire et significatif pour cette catégorie d'athlètes.

"La détermination du groupe et surtout le travail opiniâtre des athlètes a fini par apporter ses fruits, récompensant les athlètes d'une qualification tant convoitée. On les félicite pour leurs sacrifices, malgré les problèmes que la Fédération a vécus", a expliqué le directeur exécutif.

Parmi les problèmes que l'interlocuteur a énumérés figure le volet financier, soulignant qu'à la prise en mains du directoire de la Fédération algérienne d'escrime (FAE), l'instance fédérale était endettée, et c'est grâce au Ministère de la jeunesse et des sports (MJS) et au Comité olympique et sportif algérien (COA) que les athlètes internationaux ont pu prendre part aux stages et compétitions programmés.

Dans l'objectif de gagner encore des places aux JO-2024, la FAE organisera, le 27 avril prochain à Alger, le zonal africain qui sera la dernière chance pour les escrimeurs algériens pour tenter d'arracher les précieux billets pour les joutes de Paris.

Les athlètes concernés par cet événement devraient bénéficier d'un stage de sélection, car chaque pays participant ne peut engager plus d'un un seul athlète par spécialité.

"A l'occasion de ce regroupement, le staff technique aura le devoir d'en choisir les meilleurs de chaque spécialité, ceux qui auront plus de chances de se qualifier devant la douzaine de pays qui seront présents au rendez-vous d'Alger. On est confiants, mais les places seront très chères", a assuré le membre du directoire.

Par ailleurs, les six escrimeuses du sabre devraient être regroupés en France pour un stage en avril pour préparer les deux dernières compétitions, prévues en mai prochain, à Séoul et en Bulgarie. Cela devrait aussi être une bonne préparation pour les JO.

Pour rappel, l'escrime algérien est présent aux Jeux olympiques depuis l'édition 2004 à Athènes (4 athlètes) avant d'enchainer à Pékin en 2008 (2 athlètes), Londres 2012 (2), Rio De Janeiro 2016 (1 athlète) et Tokyo 2020 (4 athlètes).

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