Sénégal: L'Eglise catholique appelle les citoyens à oeuvrer en faveur d'un bon déroulement de la présidentielle de dimanche

Dakar — L'Eglise catholique du Sénégal, par la voix de l'abbé Alphonse Seck, le président de sa commission épiscopale, a souligné, mercredi, à Dakar, l'exigence pour chaque citoyen sénégalais d'apporter sa contribution à un bon déroulement de l'élection présidentielle de dimanche.

"C'est une exigence que chaque compatriote ait à coeur d'apporter sa contribution à un bon déroulement du scrutin présidentiel de ce dimanche 24 mars 2024, et à l'avènement d'une paix durable, malgré les aléas qui ne peuvent manquer dans la trajectoire d'un pays comme le nôtre", a déclaré le religieux lors d'une conférence de presse.

Le président de la commission épiscopale Justice et Paix de l'église catholique a estimé que le scrutin du 24 mars sera une occasion d'écrire encore de grandes et belles pages de l'histoire du Sénégal.

"Notre histoire commune, pour que le Sénégal sorte de cette période, quelque peu difficile, encore plus fort, plus uni, plus déterminé à relever les défis nombreux dans une démocratie toujours plus achevée", a fait valoir l'abbé Alphonse Seck.

Il n'a pas manqué de rappeler que la commission épiscopale de l'église avait fait le choix de ne pas déployer une mission d'observation électorale stricto sensu pour l'élection présidentielle de ce 24 mars 2024.

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"Elle a choisi, en revanche de privilégier une autre stratégie dictée par les récents événements survenus dans notre pays, marqués par la violence qui a été observée jusqu'au début de la campagne électorale, et ces jours-ci encore, (...)", a-t-il expliqué.

"A travers le digital, nous avons voulu que les jeunes soient les électeurs principaux de ces appels au rejet de la violence", a-t-il ajouté en souhaitant une "éducation/conscientisation des pairs par les pairs".

Il a de nouveau appelé à la cessation de toute violence électorale en estimant que la campagne électorale était le temps de la confrontation des idées et des programmes et non des arguments violents.

"Aucune élection, quelle que soit son importance, ne peut justifier que de la violence soit exercée sur des concitoyens dont le seul tort serait de faire un autre choix que soi", a-t-il insisté en signalant que la démocratie impose d'apprendre à respecter le choix de chaque citoyen lors d'une élection.

"Au nom de la commission épiscopale, je lance un appel solennel (...) à la cessation de toute violence, sous quelque forme que ce soit", a déclaré le président de la commission Justice et Paix.

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