Après l'incident de la fuite d'huile causée par l'entreprise Washright Services Ltd à Rivulet, Terre-Rouge le 11 mars, l'express est allé inspecter les lieux, à l'embouchure de la plage de Baie-du-Tombeau et de la rivière.

L'eau de mer semble dépolluée des litres d'huile, permettant à nouveau aux pêcheurs et à ceux qui viennent s'y baigner d'y accéder. À la rivière, par contre, c'est une toute autre histoire. Les agents de la Special Mobile Force patrouillent toujours. C'est d'ailleurs eux qui nous ont escortés jusqu'à la rivière. Ils nous ont aussi expliqué qu'ils essaient de faire de leur mieux pour que l'eau de la rivière ne pollue pas celle de la mer ; ils semblent faire un bon travail. Malgré le fait que l'eau de la rivière soit toujours polluée, les bouées font de sorte que la mer ne le soit pas, permettant aux citoyens de profiter quand même de la plage de Baie-du-Tombeau.

Au niveau du ministère de l'Environnement, selon les dernières retombées, un contrôle a été effectué dans plusieurs endroits. Les analyses indiquent qu'au niveau de Washright Services Ltd et du pont Père Laval, l'eau dans le collecteur des eaux pluviales est claire, sans présence d'huile, de lasure ou de tache. Au pont Bruniquel, aucune tache d'huile mobile n'a été détectée dans l'eau et à la surface de l'eau. Les opérations de nettoyage des berges et des rochers sont achevées. Le barrage de la première zone de confinement a été déplacé vers la deuxième zone en aval, sur une distance de 200 mètres. Au niveau de l'estuaire de Terre-Rouge, aucune présence de pétrole mobile n'a été constatée et aucun reflet n'est observé à la surface de l'eau. En outre, aucun dépôt d'hydrocarbures n'est visible. À hier, le nettoyage se poursuivait.