Congo-Brazzaville: Fête du 8 mars - Les femmes du Sénat réunies autour du thème national

La Journée internationale des droits des femmes a été célébrée en différé au Sénat, le 22 mars, à travers une causerie-débat sur le thème national : « Intensifier l'autonomisation des femmes congolaises pour parvenir à l'égalité des sexes ».

Les sénatrices et le personnel féminin évoluant à la chambre haute du Parlement ont, au cours de la journée, suivi des exposés sur le VIH-sida et le cancer du col de l'utérus. Ceci en sus du développement du thème national par la directrice générale de la Promotion de la femme, Isabelle Ewandza. La présidente de la Commission éducation, culture, science, information et technologie, Odette Massoussa Kombila Matéo, s'est félicitée de la qualité des échanges qui ont tourné autour de l'autonomisation des femmes congolaises pour parvenir à l'égalité des sexes et du cancer du col de l'utérus.

Selon elle, c'est une maladie qui tue les femmes et les participantes ont reçu des informations qui leur permettront d'en prendre conscience. « Cela a été une très belle journée au Sénat, les femmes sont informées pour qu'elles comprennent ce qu'elles ont à faire. Il faut les conscientiser, leur parler, les éduquer parce qu'il y a certaines qui ne comprennent rien de ce qu'il y a à faire. Il s'agit de faire une large vulgarisation auprès des femmes pour qu'elles comprennent l'intérêt, le rôle qu'elles ont à jouer au niveau de la société parce que lorsqu'une femme est éduquée, c'est toute une nation qui est éduquée », a-t-il expliqué.

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La première vice-présidente de la Commission santé, affaires sociales, famille et genre et développement durable du Sénat, Véronique Loembhet Nitou Landou, a rappelé que le Congo a mis un accent particulier sur la promotion des droits des femmes depuis un certain moment. Il s'agit, entre autres, de la célébration tournante de la fête du 8 mars dont la 114e a été commémorée à Kinkala, dans le département du Pool.

« Le Sénat ne voulant pas rester en marge de cette dynamique enclenchée a, à son tour, commencé à célébrer cette journée en son sein. Il y a quatre éditions qui se sont déjà tenues, celle-ci étant la cinquième. Le thème national de notre causerie débat constitue un moment propice pour éveiller notre curiosité, aiguiser nos connaissances liées aux droits des femmes afin de mieux les défendre. Je reste convaincue que l'autonomisation passe préalablement par l'apprentissage et la formation », a-t-elle rappelé.

La deuxième secrétaire du Sénat, Elisabeth Mapaha, a déclaré que la chambre haute du Parlement accorde une place de choix à la gent féminine, d'autant plus qu'elle met tout en oeuvre pour la promotion des droits des femmes. « D'ailleurs, le fait de voir le nombre des sénatrices passé de douze à vingt-deux, de la troisième à la quatrième législature, constitue pour le Sénat un véritable motif de satisfaction et de fierté », s'est-elle réjouie.

Selon elle, le thème international de la Journée internationale des droits des femmes, « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme » et celui retenu au niveau national « Intensifier l'autonomisation des femmes congolaises pour parvenir à l'égalité des sexes » incitent à plus d'actions et d'emprunts dans la promotion et la défense des droits des femmes. « Au regard de toutes les péripéties qui ont mené à l'adoption de cette journée, il est important de s'y engager...Je reste persuadée que les femmes congolaises, particulièrement les sénatrices et tout le personnel féminin du Sénat prendront davantage à bras le corps la lutte liée à la promotion et la défense des droits des femmes », a souligné Elisabeth Mapaha.

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