Ile Maurice: Le père de la petite de 4 ans démoralisé

Cet habitant de Petite-Rivière, âgé d'une trentaine d'années, ne sait plus comment faire pour obtenir la garde de sa fille de quatre ans, victime d'attouchements par un Népalais. Il n'y a aucune preuve qui indique qu'il est le père biologique de sa fille car la mère l'a déclarée à la naissance alors que le couple était en conflit. Sur l'acte de naissance de l'enfant, il est écrit qu'elle est née de père inconnu.

Le trentenaire est démoralisé et depuis l'incident, il n'a pu rendre visite à sa fille, qui avait l'habitude de venir chez lui.

La fillette, qui a été prise en charge par la Child Development Unit (CDU), a témoigné devant la Children's Court, lundi 25 mars, après avoir quitté l'hôpital Victoria, Candos.

Elle a été placée dans un shelter et bénéficie d'un accompagnement et du soutien d'un psychologue du ministère de l'Egalité des genres et du bien-être de la famille.

Pour rappel, la vidéo de cette fillette, qui a circulé sur les réseaux sociaux, samedi 23 mars, a choqué les internautes. L'affaire a pu être révélée au public et aux autorités après qu'une habitante de Petite-Rivière a réussi à voler le portable du suspect, Jib Lal Mandal, 48 ans.

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Mère au courant

Ce dernier est un Népalais qui vit dans un dortoir à Petite-Rivière. Ce poseur de carreaux est arrivé à Maurice, le 6 décembre 2023, et a un permis de résidence jusqu'au 30 juin 2024. Il était sous contrat avec une compagnie de construction.

Après son arrestation, le Népalais a fait des révélations troublantes à la police. Le quadragénaire a déclaré aux enquêteurs que la mère de la fillette, Queency Lisebeth Ritta, 33 ans, serait au courant qu'il a fait des attouchements sur sa fille et qu'elle aurait même filmé la scène. Il aurait donné de l'argent à la mère pour qu'elle lui livre sa fille.

La maman le nie et déclare que le Népalais aurait commis cet acte en son absence lorsqu'elle est partie récupérer sa dose de méthadone.

«So papa abitié okip li»

La tante de la fillette, qui a dénoncé l'affaire à la police, souhaite qu'une solution soit trouvée pour le bien-être de l'enfant. «Ou kone li ena so fami. So papa abitié okip li ek aste so bann zafer. La pou tir enn zanfan apre seki linn viv ek met li dan shelter, li pa fasil alors ki so papa la mem. Ena dimounn pou okipe li», confie-t-elle.

La dénonciatrice a aussi été entendue par la police, ce lundi, concernant la provenance de la vidéo. Elle a expliqué que dès qu'elle a reçu cette vidéo d'une tierce personne, elle s'est présentée au poste de police pour la montrer.

Elle a préféré ne pas remettre son portable aux enquêteurs car elle estime qu'il n'y a pas lieu d'enquêter sur elle car elle a fait son devoir de sortir sa nièce du danger et de la protéger de ce pervers.

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