Afrique: Le Sénégal, un modèle de démocratie

Au Sénégal, le président sortant Macky Sall a félicité l'opposant Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire à l'élection présidentielle bien avant la proclamation des résultats officiels par la Cour constitutionnelle. Cette réaction survient après celle du candidat du pouvoir, Amadou Ba, qui a reconnu sa défaite dès lundi soir. Cette nouvelle a surpris tous les observateurs qui avaient exprimé leur crainte d'une crise postélectorale après la période agitée du mois de février. Le Sénégal donne au continent africain l'exemple d'une démocratie où le changement peut se faire par la voie des urnes et sans violence. L'élection s'est faite en toute transparence et le résultat a été accepté par tous. Cette victoire a été accueillie dans la joie par des dizaines de milliers de Dakarois qui ont salué l'alternance après douze ans de présidence de Macky Sall.

Le Sénégal, un modèle de démocratie

Le Sénégal a toujours été considéré comme un modèle de démocratie. Cette année, il devait vivre une période électorale difficile, le régime au pouvoir commençant à s'essouffler. Les Sénégalais attendaient avec impatience l'élection présidentielle pour voir se réaliser une alternance démocratique. Le président sortant, Macky Sall, a décidé de reporter la date du scrutin et l'a fait entériner par l'Assemblée nationale. La réaction de la population n'a pas tardé et des centaines de manifestants ont crié leur colère dans les rues de Dakar. Les mouvements de contestation ont été violemment réprimés. Mais la Cour constitutionnelle a annulé la décision du report et décrété que le scrutin devait avoir lieu dans les plus brefs délais.

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La communauté internationale avait d'ailleurs manifesté sa désapprobation et s'était inquiétée de la tournure des événements. Le pouvoir a donc changé d'attitude. Il a pris des mesures d'apaisement, en amnistiant les manifestants arrêtés. Il a fixé une date pour les élections, celle du 20 mars. La campagne présidentielle n'a duré qu'une semaine, mais l'engouement des électeurs a été réel. Les Sénégalais ont montré leur soif de changement, en allant voter en masse pour le candidat de l'opposition. Dès lundi soir, Bassirou Diomaye Faye, d'après le décompte des voix, a déjà recueilli 50,7% des suffrages. L'alternance a donc eu lieu normalement . Le Sénégal reste donc un exemple pour tous les pays du continent africain. Cette année, une quarantaine de ces pays ont ou vont connaître des élections présidentielles.

Patrice RABE

Au Sénégal, le président sortant Macky Sall a félicité l'opposant Bassirou Diomaye Faye pour sa victoire à l'élection présidentielle bien avant la proclamation des résultats officiels par la Cour constitutionnelle. Cette réaction survient après celle du candidat du pouvoir, Amadou Ba, qui a reconnu sa défaite dès lundi soir. Cette nouvelle a surpris tous les observateurs qui avaient exprimé leur crainte d'une crise postélectorale après la période agitée du mois de février. Le Sénégal donne au continent africain l'exemple d'une démocratie où le changement peut se faire par la voie des urnes et sans violence. L'élection s'est faite en toute transparence et le résultat a été accepté par tous. Cette victoire a été accueillie dans la joie par des dizaines de milliers de Dakarois qui ont salué l'alternance après douze ans de présidence de Macky Sall.

Le Sénégal, un modèle de démocratie

Le Sénégal a toujours été considéré comme un modèle de démocratie. Cette année, il devait vivre une période électorale difficile, le régime au pouvoir commençant à s'essouffler. Les Sénégalais attendaient avec impatience l'élection présidentielle pour voir se réaliser une alternance démocratique. Le président sortant, Macky Sall, a décidé de reporter la date du scrutin et l'a fait entériner par l'Assemblée nationale. La réaction de la population n'a pas tardé et des centaines de manifestants ont crié leur colère dans les rues de Dakar. Les mouvements de contestation ont été violemment réprimés. Mais la Cour constitutionnelle a annulé la décision du report et décrété que le scrutin devait avoir lieu dans les plus brefs délais. La communauté internationale avait d'ailleurs manifesté sa désapprobation et s'était inquiétée de la tournure des événements.

Le pouvoir a donc changé d'attitude. Il a pris des mesures d'apaisement, en amnistiant les manifestants arrêtés. Il a fixé une date pour les élections, celle du 20 mars. La campagne présidentielle n'a duré qu'une semaine, mais l'engouement des électeurs a été réel. Les Sénégalais ont montré leur soif de changement, en allant voter en masse pour le candidat de l'opposition. Dès lundi soir, Bassirou Diomaye Faye, d'après le décompte des voix, a déjà recueilli 50,7% des suffrages. L'alternance a donc eu lieu normalement . Le Sénégal reste donc un exemple pour tous les pays du continent africain. Cette année, une quarantaine de ces pays ont ou vont connaître des élections présidentielles.

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