Madagascar: Routes nationales - Des travaux d'urgence débutent

Des infrastructures détruites par le cyclone Gamane au Nord, la semaine dernière, ne sont pas encore réparées. Les travaux sont prévus pour commencer cette semaine.

Les usagers des routes nationales 6 et 5 doivent faire preuve de plus de patience. Les routes entre Ambanja et Ambilobe et entre Ambilobe et Vohémar restent impraticables. Les travaux de réparation des ponts de Mahavavy et d'Ifasy sur la RN6 et du pont au PK 101, sur la RN5A, sont prévus commencer demain. "Les techniciens n'ont pu entamer les études techniques des travaux à réaliser qu'après la baisse du niveau de l'eau", indique Henri Jacob Razafindrianarivo, directeur général des Travaux publics, auprès du ministère des Travaux publics, hier.

Des solutions provisoires seront mises en oeuvre sur ces ouvrages de franchissement pour rétablir au plus vite la circulation. "Elles consistent en des travaux de remblayage, étant donné la longueur des coupures. Nous allons commencer par le pont Mahavavy, puis par le pont d'Ifasy. Sur la RN5A, les travaux ont commencé depuis dimanche à Daraina. Nous verrons par la suite les solutions à long terme pour la reconstruction de ces ouvrages", enchaîne Henri Jacob Razafindrianarivo.

Baisse

Entre Ambilobe Diégo, et Sambava-Vohémar, la circulation a repris depuis samedi. Le chef de l'État a donné comme instruction de terminer les travaux de réhabilitation dans les plus brefs délais. Gamane a détruit dans son sillage plusieurs chaussées et au moins quatre ponts sur les RN6 et RN5A, la semaine dernière. En attendant le rétablissement total de la circulation sur les axes Nord et Nord-est, des transbordements maintiennent le flux. Il n'y a pas de déviation possible sur les ponts de Mahavavy et d'Ifasy. Les passagers doivent passer sur quatre transbordements entre Ambanja et Ambilobe, selon les transporteurs.

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Le tarif des transports jusqu'à Diégo a doublé. "J'ai préparé 200 000 ariary pour le trajet Antananarivo-Diégo. Les transporteurs nous ont dit qu'il faut disposer de 160 000 ariary pour les prix des tickets de transport, incluant les frais de transbordement. Les 40 000 ariary, je les réserve pour le déjeuner", lance une femme qui était sur le point de prendre un taxi-brousse à la gare routière Maki Andohatapenaka, hier. Avec ces conditions de transport, beaucoup ont annulé leur voyage. Les coopératives de transport vers le Nord ont connu une baisse du nombre de passagers.

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