Burkina Faso: Conseil des ministres - Des noms de personnalités attribués aux universités de Fada N'Gourma, de Ouahigouya et de Dédougou

Le Conseil des ministres s'est tenu, ce jeudi 4 avril 2024, sous la présidence du capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition, chef de l'Etat. D'importantes décisions ont été prises selon le ministre d'Etat, porte-parole du gouvernement Jean Emmanuel Ouédraogo.

Au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, le Conseil a adopté un décret portant changement de dénomination des universités publiques de Fada N'Gourma, de Ouahigouya et de Dédougou qui porteront désormais des noms de personnalités Burkinabè. Pour le ministre en charge de l'enseignement supérieur, Adjima Thiombiano, il s'agit de « personnalités inspirantes aussi bien pour les enseignants-chercheurs, les étudiants que pour les cadres des différentes localités, mais au-delà des localités de toute la nation entière ».

Ainsi, l'université de Fada N'Gourma devient « université Yembila-Abdoulaye-Toguyeni», l'université de Ouahigouya, « université Lédéa-Bernard-Ouédraogo » et l'université de Dédougou, « Université Daniel-Ouezzin-Coulibaly ». Pour le compte du Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l'Extérieur, le Conseil a adopté le décret portant création, composition et attributions du Haut conseil des Burkinabè de l'étranger.

%

Selon le ministre Karamoko Jean Marie Traoré, sur la base des expériences tirées des limites du Conseil supérieur des Burkinabè de l'étranger, il était nécessaire de trouver un instrument qui permette une meilleure organisation des compatriotes de l'étranger. Ce décret donne un cadre juridique qui permet « d'optimiser non seulement la contribution des Burkinabè de l'étranger au processus de développement » mais également de créer une passerelle plus efficace pour faire prendre en compte leurs préoccupations, a expliqué le ministre Traoré.

Au titre du ministère de l'Economie, des Finances et de la Prospective, deux rapports ont été adoptés. Le premier porte sur l'opérationnalisation des trésoreries ministérielles et institutionnelles dont l'objectif, selon le ministre en charge des finances, Aboubakar Nacanabo, est de faciliter les opérations dans les départements ministériels et les institutions. « Cette réforme permettra d'accélérer les opérations de règlement

et les opérations de recouvrement et apporter une amélioration dans l'exécution de la dépense publique », a-t-il souligné.

Le deuxième rapport porte sur l'autorisation donnée au ministère de l'Economie, des Finances et de la Prospective, de percevoir des recettes au titre de la mise en oeuvre du e-bulletin. Sur la plateforme, « le bulletin est totalement gratuit. Maintenant les agents publics qui souhaitent avoir des duplicatas doivent payer 1000 F CFA par duplicata pour les bulletins de l'année en cours et 1500 F CFA pour les bulletins des années antérieures », a précisé le ministre Aboubakar Nacanabo.

L'utilisation de la plateforme à des fins publicitaires et l'accès aux e-bulletins des agents publics par les banques sont aussi soumis à un paiement.

 

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.