Fortement critiqué ces derniers temps par un courant né à Pointe-Noire hostile à lui, le premier secrétaire de l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), Pascal Tsaty Mabiala, a réagi le 5 avril, à l'ouverture de la quatrième session ordinaire du Conseil national, aux invectives des frondeurs de son parti.
Dans son discours d'ouverture, le premier secrétaire de l'Upads a eu les mots justes pour contrattaquer le groupuscule de militants qui menace la quiétude de leur parti. En qualité de leader et manager du parti pour l'heure, Pascal Tsaty Mabiala s'est montré imperturbable face aux dissidents, comme pour les recadrer afin de ne pas laisser le désordre s'installer au sein de l'Upads.
« Lors du dernier Conseil national tenu du 18 au 19 novembre 2022, j'avais dit que je ne laisserai pas le parti de Pascal Lissouba sombrer dans le désordre. Je le rappelle encore ici : oui au débat interne, à la confrontation des idées en vue de l'épanouissement du parti, mais non à la chienlit. Ma responsabilité est de transmettre le parti en bon ordre le moment venu à d'autres, tel que je l'avais reçu », a indiqué Pascal Tsaty Mabiala.
Le premier secrétaire de l'Upads estime que le temps des querelles vaines est passé et qu'il était important de travailler pour renforcer la cohésion du parti. En sa qualité de leader, a-t-il indiqué, sa mission est d'oeuvrer pour le rayonnement de l'Upads.
« J'entends souvent dire par certains camarades peu respectueux des autres, je cite "je suis meilleur" ou encore, "ceux qui dirigent le parti sont médiocres, des incompétents". Il n'est pas de mon rôle de me lancer dans les veines polémiques entretenues par ceux qui ont une haute estime d'eux-mêmes. Mon rôle est de rassembler, de ne stigmatiser personne et d'essayer d'imiter notre chef dans les approches managériales et politiques, sans pour autant l'atteindre car Pascal Lissouba est inatteignable pour l'instant », a renchéri Pascal Tsaty Mabiala.
Par ailleurs, le premier secrétaire de l'Upads dit ne pas comprendre la diabolisation de sa personne par ces frondeurs qui ne cessent de l'invectiver à longueur de journée.
« Je m'interroge cependant sur les raisons de cet acharnement obsessionnel. Est-ce la meilleure manière d'exprimer notre militantisme en créant à dessein des crises factices, heureusement sans impact significatif sur la vie du parti, alors que le contexte politique ne s'y prête pas ?», s'est interrogé le chef de file de l'opposition.
Toutefois, il a reconnu que le congrès de leur parti glisse depuis 2017 pour des raisons objectives connues par tous les cadres et militants du parti.
Rappelons que la quatrième session ordinaire de l'Upads qui réunit les délégués venus de tous les douze départements du Congo se clôturera le 7 avril dans la soirée.
