Dans quelques jours, les fidèles musulmans célébrent la fête de Ramadan (Aïd El Fitr). À cet effet, nous nous sommes rendus ce lundi 08 avril 2024, au marché de Matoto, dans la commune du même nom pour constater les préparatifs de cette fête.
Trouvé dans sa boutique d'habits, Boubacar Diallo nous informe que l'affluence de la clientèle est moins contrairement à l'année dernière.
Ce vendeur d'habits fait savoir qu'il rencontre à quelques difficultés avec la clientèle.
"Les gens veulent se procurer, mais les choses ne sont pas facile et il y a quelques difficultés dedans. D'autres viennent nous demander, mais ça trouve que nous nous avons achetés cher chez les grossistes. Les prix varient en fonction de la qualité des habits. Les clients sont rares cette fois-ci. Cette année, l'affluence de la clientèle est moins contrairement à l'année dernière, qui pourrait se justifier par l'incendie du dépôt de carburant" , a-t-il indiqué .
Fodé Baldé, vendeur de chaussures quand à lui sent un lieur d'espoir concernant la fête de cette année.
"Cette fois-ci, nous disons alhamdoulillah comparativement à l'année passée. Parce que l'année dernière, le marché avait pris feu a l'approche de la fête et ça beaucoup impacté le marché en matière d'achat.
Nous espérons avoir beaucoup plus de clients cette année. Nous vendons les chaussures à 250.000 gnf, d'autres 150.000 gnf.Tout ce que je demande à l'État c'est d'assurer la sécurité du marché" , interpelle-t-il.
Contrairement à ces prédécesseurs, Hadja Kadiatou Sow, vendeuse de Bazin dénonce un manque d'afluence total à son niveau.
"Nous depuis qu'on a commencé à vendre, nous n'avons jamais vu cette année pareil. Il n'y a pas de marché, et notre endroit est complètement vide. Les gens sont installés en bordure des travaux, toutes personnes qui viennent se limitent là-bas. Tous les taxes et impôts c'est dans le marché ici, mais les gens sont regroupés au dehors.
L'année passée c'était mieux par rapport à cette année. Cette situation nous inquiète vraiment, et il faudrait que l'État cree les emplois pour la jeunesse pour un peu diminuer les chômeurs" , renchérit-t-elle.
D'autres commerçants qui sont exprimés hors micro ont aussi dénoncé la rareté de la clientèle.
