Congo-Kinshasa: Le retard dans la mise en place des institutions politiques affecte la vie des congolais

Le retard enregistré dans l'installation du bureau définitif de l'Assemblée nationale bloque toute la machine de l'appareil public affirment plusieurs observateurs. Toutes les institutions de la République, à l'exception du président de la République, sont devenues obsolètes et exigent la mise en place de nouveaux animateurs.

Le Gouvernement démissionnaire continue à assurer la gestion des affaires courantes et la nouvelle Première ministre attend l'installation du bureau définitif de l'Assemblée nationale pour l'investiture prochaine de son Gouvernement.

Pendant ce temps, une partie des juges de la Cour constitutionnelle sont déjà hors mandat et devraient être remplacés.

Le nouveau Sénat n'a pas été élu, tout comme les gouverneurs de province.

Alors que le pays fait face à multiples urgences tant sur le plan sécuritaire que sur le plan socio-économique, le pouvoir public ne dispose pas d'animateurs compétents pour engager pleinement la République, se plaignent certains Congolais.

Le bureau d'âge de l'Assemblée nationale ne dispose plus d'aucune prérogative, en vertu de l'article 114 de la Constitution, à l'exception de l'organisation des élections et l'installation des membres du bureau définitif.

Mais ce dernier point à l'ordre du jour tarde d'être abordé alors que le règlement intérieur de la Chambre avait déjà été déclaré conforme à la Constitution. Ce retard enregistré à l'Assemblée nationale occasionne un blocage dans l'investiture du prochain Gouvernement, prérogative dévolue au seul bureau définitif.

Etant donné que le président de la République agit à travers le Gouvernement, lui aussi se trouve bloqué. Pendant ce temps, le fonctionnement normal des institutions publiques se trouve dans une léthargie qui rend les conditions de vie très compliquées en RDC, notent plusieurs analystes.

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