Congo-Kinshasa: Parlement - Une session extraordinaire consacrée aux questions pétrolières

Les deux chambres du Parlement ont procédé, ce 11 avril, à Brazzaville à l'ouverture des sessions extraordinaires consacrées essentiellement aux projets de lois portant sur les contrats de production des hydrocarbures et à la réinsertion sociale et l'éducation civique des jeunes.

Au Sénat comme à l'Assemblée nationale, cinq affaires sont inscrites à l'ordre du jour de la session extraordinaire, parmi lesquelles quatre projets de lois concernant le ministère des Hydrocarbures. Il s'agit, entre autres, du projet de loi portant approbation du contrat de partage de production du permis Ngoki II entre la République du Congo, la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) et la Société africaine de recherche pétrolière et de distribution.

Les parlementaires vont également examiner et adopter le projet de loi portant approbation du contrat de partage de production des permis d'exploitation Zatchi III et Loango III entre la République du Congo, la SNPC, Ammat Global ressources, Transfal et Rosetti. Ils sont aussi appelés à approuver l'avenant n°2 au contrat de partage de production du permis Kayo entre la République du Congo, la SNPC et la Société Wing Wah E&P SAU.

2024 étant une année dédiée à la jeunesse, les députés et sénateurs devraient se prononcer sur le projet de loi portant création de l'Agence nationale de réinsertion sociale et d'éducation civique.

Présidant la cérémonie d'ouverture de la deuxième session extraordinaire au niveau de l'Assemblée nationale, Isidore Mvouba a souligné l'urgence d'adopter ces cinq textes de lois en provenance du gouvernement. C'est ainsi qu'il a exprimé ses encouragements aux commissions permanentes qui examineront ces affaires, dont la plupart ont vocation à « participer à l'augmentation de la production pétrolière, avec les effets induits qui en découlent. Il s'agit des prescriptions légales susceptibles de renflouer les recettes publiques. Dans ce cadre, l'autorité budgétaire que nous sommes ne peut ménager aucun effort pour le ressourcement substantiel du budget de l'Etat appelé à financer, entre autres, l'important Plan national de développement 2022-2026, sans compter le fonctionnement régulier de l'Etat », a rappelé le président de l'Assemblée nationale.

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