Congo-Brazzaville: Maîtriser les nouvelles technologies ...

S'il est un devoir qui s'impose aujourd'hui aux Etats et aux gouvernements sur toute l'étendue de la planète, c'est bien celui de la maîtrise des nouvelles technologies. Car dans le même temps où les tensions se multiplient dans différentes régions du globe, la capacité de nuire des nations qui veulent accroître leur influence en surfant sur les crises présentes ou à venir ne cesse de se renforcer grâce aux moyens que leur procurent les avancées scientifiques.

Ce problème, dira-t-on à juste raison, n'est pas nouveau comme en ont témoigné les guerres mondiales du siècle précédent qui virent les grandes puissances tenter précisément de fonder leur suprématie sur les capacités de destruction que leur procuraient les armes créées grâce au progrès scientifique. Avec, au coeur de cette terrible réalité, la maîtrise de l'énergie nucléaire dont les explosions destructrices d'Hiroshima et de Nagasaki démontrèrent en 1945 la dramatique nuisance.

Ayant vécu ces terribles événements dans les premières années de notre existence comme un grand nombre d'humains de notre génération, nous sommes bien placés pour écrire ici que les horreurs de ce temps furent largement provoquées par la dérive des nouvelles technologies. Et donc pour dire aux nouvelles générations du temps présent que loin, bien loin de garantir et de protéger la paix, les avancées de ce début de millénaire sont porteuses de dangers plus graves encore. Une dérive générale qui confirme que la plus grande vigilance s'impose aujourd'hui sur la scène mondiale par rapport aux nouvelles technologies.

%

Au premier rang de ce champ s'impose désormais l'Intelligence dite « artificielle » qui prétend se substituer à l'homme moderne dans tous les domaines. Rendue possible par les avancées spectaculaires de l'informatique et du numérique, l'Intelligence artificielle occupe désormais le devant de la scène mondiale et ouvre de nouvelles perspectives dans le domaine militaire qui elles-mêmes pourraient bien aggraver les tensions entre les grandes puissances de ce temps. D'où cette idée, simple mais juste, que la communauté mondiale doit dès à présent se mobiliser afin d'éviter une série de dérapages scientifiques et techniques qui deviendraient vite ingérables et mettraient à nouveau en péril la paix sur tous les continents.

Quitte à se répéter ici même une fois de plus, nous disons que l'humanité doit prendre sans plus attendre la mesure des dangers que le progrès scientifique porte en lui : non pas, bien sûr, pour bloquer les avancées à venir, mais pour prendre à temps la juste mesure des dangers qu'elles génèrent et donc en anticiper les effets négatifs.

Conclusion : il revient aux sociétés civiles de ce temps très particulier de se coordonner sans attendre à l'échelle mondiale afin de prévenir le pire.

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.